Jus de cervelle, couillonneries et autres bouffonneries plaisantes... J’vais pas vous dire que c’est de l’intelligent, du profond, mais moi j’aime bien écrire des conneries et partager mes sentiments, alors bonne lecture. Peut être que vous y trouverez de la matière, qui sait!?
mercredi, décembre 21, 2005
Alors joyeux Noël et bonne année à tous
Pis surtout vivement que ce soit derrière nous, qu'on reprenne enfin une vie normale.
samedi, décembre 10, 2005
Ben voilà, il a neigé!
Et il neige encore (ce con). On est donc bien rentré dans l'hiver, le temps qu'il fait froid, mais qu'il fait beau aussi quand c'est tout blanc ciel bleu. Alors attendez-vous à des images magnifiques dans quelques jours, hourrrraaaa!
mardi, novembre 15, 2005
Quel bordel...
Alors quand je vois ce qui se passe en France en ce moment, ben je ne regrette pas d'avoir garé ma voiture à Prague. Sans dec, c'est le délire total. Chuis curieux de voir comment qu'ils vont remettre de l'ordre dans toute cette misère.
mardi, septembre 06, 2005
Et paf, 3000, na!
Et paf! 3000 lecteurs, nom di diou d'nom di diou, mais c'est dingue c'te histoire, 3000 lecteurs qui sont déjà viendus sur mon blog. Et le plus stupéfiant quand même, c'est qu'il y a des gens qui aiment, qui lisent, et qui z'y reviennent. Encore plus mieux, en dehors de ceux qui m'écrivent pour me dire que c'est bonardement trop chouette mon blog, ceux qui veulent en savoir plus sur Prague, sur moi, sur comment je fais pour être aussi génialement bon et comment i'faut faire pour être comme moi (en blog, pas en vrai), ben y en a des même qui viennent carrément visiter (Prague), et même qu'on va boire des verres ensemble avec, parfois. Eh ouais, et même que comme ça j'ai donc connu des gens fichtrement sympas, de France, d'Allemagne, de Belle Gique, et d'ici (aussi), et qu'on continue même à s'écrire par Emails.
Enfin c'est cool tout ça me direz-vous, mais ça paye pas. Ben non, c'est vrai, c'est vrai que ça ne paye pas, du tout, rien. Mes prodigieuses photos sont livrées gratuitement à la contemplation du public fasciné. Mes idées originales, mes connaissances remarquables et mes textes insolites sont publiés sur la toile mondiale sans réel copyright garant de mes droits intellectuels. Par contre et d'un autre côté, je suis libre. Libre d'écrire ce que je veux, sur le sujet que je veux, à la vitesse que je veux, sans pression que je ne veux pas (financière, politique...). Pis c'est mon blog après tout, alors hein, j'y mets ce que je veux dedans. Donc au final, même si ça paye pas, parce que ça ne paye vraiment pas, j'ai d'autres satisfactions. Y a pas que le fric dans la vie, hein, non plus!?
Enfin c'est cool tout ça me direz-vous, mais ça paye pas. Ben non, c'est vrai, c'est vrai que ça ne paye pas, du tout, rien. Mes prodigieuses photos sont livrées gratuitement à la contemplation du public fasciné. Mes idées originales, mes connaissances remarquables et mes textes insolites sont publiés sur la toile mondiale sans réel copyright garant de mes droits intellectuels. Par contre et d'un autre côté, je suis libre. Libre d'écrire ce que je veux, sur le sujet que je veux, à la vitesse que je veux, sans pression que je ne veux pas (financière, politique...). Pis c'est mon blog après tout, alors hein, j'y mets ce que je veux dedans. Donc au final, même si ça paye pas, parce que ça ne paye vraiment pas, j'ai d'autres satisfactions. Y a pas que le fric dans la vie, hein, non plus!?
jeudi, juillet 21, 2005
Choper le loup c'est vraiment pas cool
D'aucuns diront que je m'arrête à des conneries sans importance, "oui, alors tu comprends, attraper le loup... on s'en cogne... c'est pas important..." mais je suis désolé, c'EST important, c'est même bougrement important pour le travail, la concentration, le bien être, comme je m'en vais te me le vous démontrer... Ah ben vouais, alors c'est sûr que si vous ne savez pas de quoi je vous parle, ben forcément ça ne vous dira rien. Alors attraper le loup, qui se dit en tchèque "chytit vlka", c'est choper l'irritation de la rondelle, de la nusse, enfin vous voyez, genre quand le troufignard est gratto-piquant douloureux. Pourquoi l'expression "choper le loup" me direz-vous? Z'avez déjà entendu un loup, dans la nuit? tiens, imaginez-le, assis sur le haut d'un roc, la pleine lune toute blanche l'éclairant de côté, et lui, en ombre chinoise en train de hurler "ouuuh... ouuuh...". Bon ben ça vous parle maintenant non? Alors et comment ça s'attrape? Ben connement, comme toute connerie, eh oui! Moi par exemple, c'est en changeant le papier Q qu'on avait au bureau, oh! C'est tout con mais véridique. Avant on en avait un qui, bon c'était pas de la soie de chine, non, mais qui allait quand même, pis surtout, mon fignard délicat s'y était habitué au papier. Et surtout vous savez comment ça marche avec le corps, c'est pas les extrêmes qui sont les pires, non c'est les changements soudains, le temps de s'habituer à nouveau. Tiens, quand vous êtes passés d'une nourriture à une autre (steack-frites à Panam vers couscous à Marrakech, eau du robinet de la seine vers eau du robinet de Val d'Isère...), d'une température climatique à une autre (froid sec vers chaud humide...), d'une hauteur à une autre (oreilles bouchées, mal de crâne...), et donc ben moi papier Q X vers papier Q Y. Je ne sais pas qui est l'inconséquent imbécile chez nous, responsable de l'intendance hygiénique, mais sur ce coup il n'a pas fait fort, vraiment pas. Chais même pas s'il a d'ailleurs essayé des échantillons avant de passer commande ferme, l'épaisse andouille bien grasse. D'abord il est moche le nouveau papier Q, tout gris. Pas grave me direz-vous, le fion il n'y voit rien. Bon ok, mais si déjà... Moi j'en ai du jaune à ma maison, pis parfois du mauve, et une fois par mois j'en achète du bleu clair pour rompre la monotonie. Pis celui au bureau, il ne sent rien (ou seulement une fois utilisé, mais là, c'est plus comme je voudrais). Moi à ma maison, mon mien de papier, il sent les fleurs de printemps, ou la forêt des bois, genre, que même quand il est utilisé ça donne l'impression d'avoir fait dans la nature, c'est bucoliquo-champêtre tout plein, et pis ça donne envie (de faire). Et aussi celui d'au bureau, il est tout dure, mais étrangement pas résistant du tout, en fait il râpe comme un scotch-brite, mais en plus il faut en mettre plusieurs bonnes épaisseurs pour ne pas se retrouver avec de la marchandise sous les ongles, et donc inévitablement d'avec plusieurs bonnes couches, ben on n'a pas la même sensation au bout des doigts, alors on force plus, on ne sait plus où qu'on est déjà passé (bien que la surface à essuyer ne soit pas très grande), bref on en utilise plus et mal de surcroît. Et donc hop, une fois le matin après le café, le journal (du matin) dans la main, une fois l'après-midi au retour du déjeuner, les Emails sous le bras, et parfois même encore une dernière tournée du patron, avant de partir du bureau pour être serein dans le tram. Pis au bout de 2 jours, vlan et voilà, le grand méchant loup sort des fourrés de la forêt, alors même que vous n'avez rien fait, rien changé à vos habitudes d'avant, keud, c'est rien qu'uniquement la faute du nouveau papier Q et du corniaud à la couenne d'âne qui l'a commandé, le papier.
Alors au-delà de l'anecdote plaisante, de la joyeuse bouffonnerie de potache, il y a le caractère économique, et vous allez voir que là on ne s'esclaffe plus. Permettez-moi ainsi de vous présenter les répercussions fichtrement néfastes pour l'entreprise de la présence d'un loup au Q d'un employé. Attention, cadres dirigeants, directeurs, responsables des ressources humaines, optimisateurs de temps d'activité, ministres du travail, ce message s'adresse à vous, alors prenez bonne note. Premièrement, sachant que faire au bureau n'est plus agréable du tout (voire douloureux), l'employé aura tendance à se forcer (à faire) avant d'arriver sur son lieu de travail, d'où retards. Une fois sur place (sur son lieu de travail), ce même employé s'il n'a pas fait avant (parce que malgré qu'il se soit forcé, il n'y est pas parvenu) aura tendance, soit à se retenir, soit à partir plus tôt que prévu afin de se rendre à temps dans un endroit propice au faisage (sa propre maison, la taverne locale du coin, les gogues publiques de la mère Germaine à la station de tram...). Dans le cas où il se retiendrait, il est inévitable, que préoccupé par ses selles ainsi que par le choix épineux de la meilleure option pour s'en soulager, son efficacité sera amoindrie. Cette même efficacité sera de toute façon diminuée de par le simple fait d'être sujet au loup, endolorissement, démangeaison, irritation, brûlure, inflammation, assise douloureuse... bref mal-être général évident et bien compréhensible.
Et pour preuve de ce que j'avance, voici une étude complète, financée par le ministère américain du travail et menée pendant 5 ans par le centre national pour la recherche appliquée en coopération avec le département "matière et fibres cellulosiques" de l'université de Californie (UCLA), qui prouve chiffres à l'appui, que les méfaits du loup sont réellement loin d'être négligeables. Vous trouverez ci-dessous les données chiffrées issues de cette étude reposant sur l'analyse statistique d'un échantillon représentatif d'un groupe de 12.598 individus. Ainsi considérant un employé d'âge moyen (38-42 ans), de poids moyen (65-75 Kg), sur une journée de travaille moyenne de 8h, alors:
• Fréquence moyenne habituelle de "faisage" par jour (en nombre de fois): 2,16 celle-ci tient compte de 3 repas moyens dans une journée.
• Durée moyenne de "faisage sans loup" (en secondes): 395 (soit 6min 36), incluant le déplacement entre le bureau et les toilettes.
• Coefficient moyen d'accroissement de la "Durée moyenne de faisage sans loup" dû au loup: 1,15949368 déplacement entre le bureau et les toilettes plus lent, bavassage plus fréquent d'avec les collègues se trouvant sur le trajet, moins de poussée au moment de l'acte...
• Temps moyen du syndrome "se forcer à faire quand on n'a pas envie avant d'aller au bureau" (en secondes): 765 (soit 12min 45)
• Ratio moyen du "départ prématuré du bureau pour faire tranquillement ailleurs" sur "serait resté plus longtemps en heures supplémentaires non payées pour peu que le papier Q ait été correct" (exprimé en secondes perdues): 887 (soit 14min 47)
• Indice moyen d'handicap intellectuel dû au "fichtre c'que ça fait mal" grevant l'efficacité mentale habituelle (exprimé en secondes perdues): 1043 (soit 17min 23) sachant que cet indice est extrêmement variable compte tenu de sa dépendance d'avec la maturité du loup.
• Durée moyenne de manipulations diverses des 3 positions de la chaise (et du dossier) à cause du loup (en secondes perdues): 339 (soit 5min 39) sachant que plus la chaise offre de positions (hauteur, assise, inclinaison, de la base comme du dossier) et plus cette durée peut être importante.
• Accroissement de la durée moyenne de gigotement sur sa chaise afin de réajuster cette saleté d'élastique du slip (en secondes): 287 (soit 4min 47) très dépendant de la variable "proximité visuelle de collègues féminines".
• Coefficient moyen d'augmentation de la durée de bavasserie d'avec ses collègues fréquemment axée (la bavasserie) sur le sujet de la chasse au loup: 1,21593 ce coefficient ne tient pas compte du "bavassage d'avec les collègues se trouvant sur le trajet bureau-toilettes" déjà pris en compte dans le "coefficient moyen d'accroissement de la 'durée moyenne de faisage sans loup' dû au loup".
Et donc selon l'ingénieuse formule gardée bien secrètement, la perte de temps engendrée par le loup serait de 4039 secondes par employé atteint (mordu), soit 1 heure 7 minutes et 19 secondes, ce qui représente 14% du temps de travail moyen d'une journée de 8 heures. Pour information le passage de 39 à 35 heures en France ne représentait qu'une diminution 10%. Ca vous la coupe nette, hein... mais attendez, le meilleur est à venir. Parlons argent, histoire de vous prouver à quel point cette situation est dramatique pour une entreprise. Cette étude, qui il faut bien l'avouer, a été menée sérieusement jusque dans les moindres détails, va encore plus loin. Le prix moyen d'une bobine basique d'une longueur de 150 mètres de papier hygiénique 24x35cm en carton pâte recyclé et sciure de bois coûte 19,50 euros. Ca c'est le papier dit "appel au loup" et échardes en prime. Tandis qu'une bobine Luxe Ultra de feuilles 24x35cm en ouate de cellulose bio et fleurs des Alpes cueillies à la main par des nymphes vierges, sur 3 épaisseurs gaufrées en 1 pour une excellente résistance et une grande douceur, coûte 37,75 euros. Soit un surcoût de 18,25 euros, ok, je vous l'accorde. Mais attention, sachant qu'une bobine d'une telle longueur (150m) est utilisée par environs 34,87 employés différents (du simple ouvrier jusqu'au directeur général) sur environs 7,36 jours travaillés, que la probabilité d'occasionner un loup (au Q) est de 78,7% pour la première bobine (basique) et de 12,4% pour la seconde (Luxe Ultra), alors pour une entreprise moyenne de 100 employés dont 20% de cadres, les pertes financières liées à l'utilisation du papier basic par rapport au papier Luxe Ultra sont estimées à 34.526 euros par mois. Et là ça ne rigole plus du tout, parce que plus la taille de l'entreprise est importante, et plus les pertes engendrées par le loup sont importantes, bien évidemment. Alors chais pas, je ne voudrais pas avoir l'air de donner des leçons, mais moi si j'étais responsable d'entreprise, c'est le genre d'étude qui me ferait réfléchir au moins un peu. Sans dec, en comparaison des 18,25 euros d'écart entre les 2 bobines, les 34.526 euros de perte permettraient d'acheter 914 bobines de papier Luxe Ultra, de quoi faire pendant un mois pour 10.358 employés d'une entreprise qui n'en compte que 100. Enfin chais pas, mais moi, hein... si j'étais chef d'entreprise... En attendant je ne suis qu'employé, et j'ai chopé le loup, alors je vais rapidement aller me ridiculiser en pharmacie afin de soigner cette perte de productivité. J'vous jure, et tout ça à cause du papier Q dans nos chiottes d'entreprise, comme quoi la théorie du battement d'ailes de papillon dans l'Atlantique...
Alors au-delà de l'anecdote plaisante, de la joyeuse bouffonnerie de potache, il y a le caractère économique, et vous allez voir que là on ne s'esclaffe plus. Permettez-moi ainsi de vous présenter les répercussions fichtrement néfastes pour l'entreprise de la présence d'un loup au Q d'un employé. Attention, cadres dirigeants, directeurs, responsables des ressources humaines, optimisateurs de temps d'activité, ministres du travail, ce message s'adresse à vous, alors prenez bonne note. Premièrement, sachant que faire au bureau n'est plus agréable du tout (voire douloureux), l'employé aura tendance à se forcer (à faire) avant d'arriver sur son lieu de travail, d'où retards. Une fois sur place (sur son lieu de travail), ce même employé s'il n'a pas fait avant (parce que malgré qu'il se soit forcé, il n'y est pas parvenu) aura tendance, soit à se retenir, soit à partir plus tôt que prévu afin de se rendre à temps dans un endroit propice au faisage (sa propre maison, la taverne locale du coin, les gogues publiques de la mère Germaine à la station de tram...). Dans le cas où il se retiendrait, il est inévitable, que préoccupé par ses selles ainsi que par le choix épineux de la meilleure option pour s'en soulager, son efficacité sera amoindrie. Cette même efficacité sera de toute façon diminuée de par le simple fait d'être sujet au loup, endolorissement, démangeaison, irritation, brûlure, inflammation, assise douloureuse... bref mal-être général évident et bien compréhensible.
Et pour preuve de ce que j'avance, voici une étude complète, financée par le ministère américain du travail et menée pendant 5 ans par le centre national pour la recherche appliquée en coopération avec le département "matière et fibres cellulosiques" de l'université de Californie (UCLA), qui prouve chiffres à l'appui, que les méfaits du loup sont réellement loin d'être négligeables. Vous trouverez ci-dessous les données chiffrées issues de cette étude reposant sur l'analyse statistique d'un échantillon représentatif d'un groupe de 12.598 individus. Ainsi considérant un employé d'âge moyen (38-42 ans), de poids moyen (65-75 Kg), sur une journée de travaille moyenne de 8h, alors:
• Fréquence moyenne habituelle de "faisage" par jour (en nombre de fois): 2,16 celle-ci tient compte de 3 repas moyens dans une journée.
• Durée moyenne de "faisage sans loup" (en secondes): 395 (soit 6min 36), incluant le déplacement entre le bureau et les toilettes.
• Coefficient moyen d'accroissement de la "Durée moyenne de faisage sans loup" dû au loup: 1,15949368 déplacement entre le bureau et les toilettes plus lent, bavassage plus fréquent d'avec les collègues se trouvant sur le trajet, moins de poussée au moment de l'acte...
• Temps moyen du syndrome "se forcer à faire quand on n'a pas envie avant d'aller au bureau" (en secondes): 765 (soit 12min 45)
• Ratio moyen du "départ prématuré du bureau pour faire tranquillement ailleurs" sur "serait resté plus longtemps en heures supplémentaires non payées pour peu que le papier Q ait été correct" (exprimé en secondes perdues): 887 (soit 14min 47)
• Indice moyen d'handicap intellectuel dû au "fichtre c'que ça fait mal" grevant l'efficacité mentale habituelle (exprimé en secondes perdues): 1043 (soit 17min 23) sachant que cet indice est extrêmement variable compte tenu de sa dépendance d'avec la maturité du loup.
• Durée moyenne de manipulations diverses des 3 positions de la chaise (et du dossier) à cause du loup (en secondes perdues): 339 (soit 5min 39) sachant que plus la chaise offre de positions (hauteur, assise, inclinaison, de la base comme du dossier) et plus cette durée peut être importante.
• Accroissement de la durée moyenne de gigotement sur sa chaise afin de réajuster cette saleté d'élastique du slip (en secondes): 287 (soit 4min 47) très dépendant de la variable "proximité visuelle de collègues féminines".
• Coefficient moyen d'augmentation de la durée de bavasserie d'avec ses collègues fréquemment axée (la bavasserie) sur le sujet de la chasse au loup: 1,21593 ce coefficient ne tient pas compte du "bavassage d'avec les collègues se trouvant sur le trajet bureau-toilettes" déjà pris en compte dans le "coefficient moyen d'accroissement de la 'durée moyenne de faisage sans loup' dû au loup".
Et donc selon l'ingénieuse formule gardée bien secrètement, la perte de temps engendrée par le loup serait de 4039 secondes par employé atteint (mordu), soit 1 heure 7 minutes et 19 secondes, ce qui représente 14% du temps de travail moyen d'une journée de 8 heures. Pour information le passage de 39 à 35 heures en France ne représentait qu'une diminution 10%. Ca vous la coupe nette, hein... mais attendez, le meilleur est à venir. Parlons argent, histoire de vous prouver à quel point cette situation est dramatique pour une entreprise. Cette étude, qui il faut bien l'avouer, a été menée sérieusement jusque dans les moindres détails, va encore plus loin. Le prix moyen d'une bobine basique d'une longueur de 150 mètres de papier hygiénique 24x35cm en carton pâte recyclé et sciure de bois coûte 19,50 euros. Ca c'est le papier dit "appel au loup" et échardes en prime. Tandis qu'une bobine Luxe Ultra de feuilles 24x35cm en ouate de cellulose bio et fleurs des Alpes cueillies à la main par des nymphes vierges, sur 3 épaisseurs gaufrées en 1 pour une excellente résistance et une grande douceur, coûte 37,75 euros. Soit un surcoût de 18,25 euros, ok, je vous l'accorde. Mais attention, sachant qu'une bobine d'une telle longueur (150m) est utilisée par environs 34,87 employés différents (du simple ouvrier jusqu'au directeur général) sur environs 7,36 jours travaillés, que la probabilité d'occasionner un loup (au Q) est de 78,7% pour la première bobine (basique) et de 12,4% pour la seconde (Luxe Ultra), alors pour une entreprise moyenne de 100 employés dont 20% de cadres, les pertes financières liées à l'utilisation du papier basic par rapport au papier Luxe Ultra sont estimées à 34.526 euros par mois. Et là ça ne rigole plus du tout, parce que plus la taille de l'entreprise est importante, et plus les pertes engendrées par le loup sont importantes, bien évidemment. Alors chais pas, je ne voudrais pas avoir l'air de donner des leçons, mais moi si j'étais responsable d'entreprise, c'est le genre d'étude qui me ferait réfléchir au moins un peu. Sans dec, en comparaison des 18,25 euros d'écart entre les 2 bobines, les 34.526 euros de perte permettraient d'acheter 914 bobines de papier Luxe Ultra, de quoi faire pendant un mois pour 10.358 employés d'une entreprise qui n'en compte que 100. Enfin chais pas, mais moi, hein... si j'étais chef d'entreprise... En attendant je ne suis qu'employé, et j'ai chopé le loup, alors je vais rapidement aller me ridiculiser en pharmacie afin de soigner cette perte de productivité. J'vous jure, et tout ça à cause du papier Q dans nos chiottes d'entreprise, comme quoi la théorie du battement d'ailes de papillon dans l'Atlantique...
mardi, juillet 19, 2005
Les clodos, c'est ignoble quand même
Et donc à 8:30 ce matin, je me présente devant mon arrêt de tram dont l'embarcadère est distant de l'abri (Jean-Claude Decaux)... Ah oui, je ne vous ai pas dit, mais souvent à Prague, les trams circulent au milieu de la route, donc à partir du trottoir ça se présente ainsi, parfois (mais pas toujours) un abri (Jean-Claude Decaux) sur le trottoir, la route, un embarcadère large d'1 mètre à peine, puis les railles du tram. C'est 'achement pratique parce que quand tu attends sur l'embarcadère, genre, t'as d'un côté les voitures qui roulent à donf, de l'autre le tram qui arrive silencieusement, ce qui te permet de choisir tranquillement par quel véhicule tu souhaites te faire renverser lorsque tu te dandines un peu en attendant ton TEC (transport en commun) la vessie pleine. Donc ce matin, je me colle sur mon embarcadère, là où normalement je sais que les portes du tram vont s'ouvrir devant moi, qu'il ne me restera plus qu'à sauter dedans (le tram) pour peu que la p'tite vieille ne soit pas derrière moi, et tout en attendant, j'entends soudainement des beuuurk.... et des baaarrrhhh... Je me retourne pour apprécier l'origine de ces sons immondes, et je vois assis sur le banc, sous l'abri de tram (Jean-Claude Decaux) 2 clopinards, noirs, encrassés dégueulasses comme un chiotte turc après une tournée de chili con carne. Et les 2 bougres répugnants de se partager à tour de rôle une bouteille de bière dont le contenu ne répondait pas forcement à l'étiquette. Bon jusque-là OK, c'est classique banal, genre pour des clodos, même à 8:30 du matin, mais attendez, la suite arrive... Pis l'un d'entres-eux se jette une lampée, et aussitôt émet des borborygmes présageant une suite certaine, pis s'en suivent 2 ou 3 spasmes du bas vers le haut confirmant ainsi ma première impression, immédiatement suivis des beuuurk... et des baaarrrhhh... qui avaient attiré mon attention. Ses joues se gonflent alors qu'il sert les lèvres, et du tréfonds de la fosse sceptique qui lui sert d'estomac jaillit un liquide saumâtre... splatch... à côté du banc, en éclaboussant joyeusement sur 1/2 mètre à la ronde. Et pendant qu'il s'en remet, toujours convulsé par les crispations de ses boyaux assurément douloureux, l'autre (clodo) attrape la dive bouteille, et sans le moindre écoeurement aucun s'en jette à son tour une lampée. Les 2 épaves entament alors un semblant de discussion copieusement alimenté (le semblant) de signes de la main, de tours de bras, de têtes qui tombent des épaules. "# & ю Aaargh # ? ¥ schlurp ] ç ^" dit l'un, "& ~ @ zbrimk # ¥ è zarfff @ Ў ю" lui répond l'autre. Le dégueulard récupère de nouveau la boutanche, et s'en remet une bonne lampée derrière la cravate comme s'il ignorait que son corps, dégénéré par l'alcool, refusait le liquide que son esprit, sans doute mithridatisé, s'obstinait à y introduire. Et hop, inévitablement, on la refait. Ca tourne! Borborygmes, spasmes, beuuurk et baaarrrhhh puis splatch. Mon tram finit par arriver au bout d'un moment, je monte dedans l'estomac légèrement vacillant, m'installe dans le fond, et tandis qu'il démarre, j'ai le temps d'entrevoir par la vitre de derrière les dégâts occasionnés par les 2 immondes cloches. La jolie mosaïque de pavés (les petits, de 5cm sur 5cm, que vous avez dû voir si vous êtes déjà passés à Prague) sous l'abri de tram (Jean-Claude Decaux) était entièrement recouverte de la substance biliaire nauséabonde pitoyablement sortie du fond des viscères de la loque désarticulée. Et c'est en pensant à l'employé chargé du nettoyage régulier des abris (Jean-Claude Decaux) que je me suis dit qu'il y a des métiers ingrats tout de même.
lundi, juillet 18, 2005
J'comprends pas, con de temps!
Je sais que j'avais dit que je ne parlerai plus du temps, mais là, depuis ce week-end, c'est "la guerre des mondes" pour ceux qui l'on vu (le dernier, à ch..., avec Tom Cruise). Il pleut à n'en plus cesser du tout à grosse gouttes, que dis-je, des sceaux entiers, pis même des grêlons des fois, il fait noir comme dans le fion d'une taupe constipée, il fait froid comme sur un tracteur esquimau (moins de 20 degrés), il y a de l'orage (alors qu'il fait froid?!) et on est mi-Juillet. Alors je sais que j'avais dit que je ne parlerai plus du temps, mais là, depuis ce week-end, chuis désolé, mais merde quand même, c'est plus possible un truc pareil enfin quoi? Pis z'allez voir, le 15 août, hop le début de l'hiver comme chaque année, alors flûte, mais dans les saisons, l'été, j'ai l'impression qu'ils ne l'ont plus en stock depuis quelques années, et quand ils en ont un bout, dans le fond du tiroir, c'est du rafistolé pourri qui dure 2 semaines au lieu de 3 mois. Alors je sais que j'avais dit que je ne parlerai plus du temps, mais là, depuis ce week-end, chuis désolé, mais vraiment quand même. Pis le pire, c'est qu'on peut rien y faire, c'est comme ça, c'est comme le micro-zgeg, faut apprendre à vivre avec sauf que là c'est le macro temps de chiotte pourri vérolé, alors malgré que je sais que j'avais dit que je ne parlerai plus du temps, ben, depuis ce week-end, chuis désolé, mais merde quand même!
jeudi, juillet 14, 2005
Vols en coopération, c'est pas top
Et comme c'est les vacances, ben chuis allé acheter des billets d'avions pour notre joli voyage à la mer. Impatient d'y être pour échapper à tout ce bordel quotidien. Et donc je vais à mon agence préférée, et me renseigne sur les prix. Première surprise, que je voyage avec CSA ou Air-France, c'est pareil, même prix, même destination. Ca s'appelle des vols en coopération, ou chais plus comment. Par contre ce que je peux vous dire, c'est que c'est absolument pas pareil, du tout du tout. Je m'explique et vous donne un exemple qu'on créé (concret). L'autre jour (enfin il y a déjà une paire de semaines quand même), pour aller à Bruxelles, on part avec CSA, et hop, super, sandwich extra, avec du beurre sur les 2 tranches de pain, et au milieu, une tranche de jambon d'au moins 2mm, tranche de laitue qui va bien. Dingue. Pis avec ça, 33cl de Prazdroj (c'est en Tchèque, sinon c'est Pilsner Urquell en étranger), top moumoune, heureux comme un goret sur un chiotte turc... et même que j'ai demandé avec un grand sourire à la délicieuse hôtesse si je pouvais en avoir une autre, de Prazdroj, qui me l'a apportée avec un grand sourire en retour. C'est pas Byzance ça? Sérieusement, le petit Jésus en culotte de soie. Pis au retour, KLM, en coopération avec CSA. Ah!? Alors le sandwich, avec du gouda, ah?! pas le choix, ah!? de même pas 1mm, que ça a du coûter plus cher de couper des tranches aussi fines que d'en mettre des d'un peu plus larges. Un trait d'1 cm de large de matière grasse parcourait une des tranches du sinistre casse-croûte, et surtout, à la question "une bière?" j'ai reçu la réponse "On n'a pas".
Moi: "Quoi, mais c'est pas possible, que mon Dieu, appelez un prêtre. Vous n'avez pas de bière, même payante???"
Elle: "Non Monsieur, désolée, nous n'avons que des soft drinks"
Et je me suis mis à penser très très fort "mais ma délicieuse chérie, le soft drink, vous pouvez vous l'introduire bien profondément dans le ...". Lorsque la pauvre hôtesse a vu ma tronche se décomposer instantanément comme une motte de beurre sur un poêle à mazout, elle m'offrit un café en plus de ma "soft conso". Ouah super, heureux-content j'étais, mais c'était bien loin de suffire à ramasser mes yeux de basset artésien qui pendaient comme ses oreilles (du basset). Bref, tout ça pour dire que même si les compagnies volent en coopération, elles sont loin, et parfois très loin, d'avoir le même niveau de service. Tiens, d'ailleurs chais pas si vous vous souvenez, mais chez Air-France (pis c'était encore Air-Inter si je me souviens bien), le fait d'avoir une consommation ou non c'était X% du billet en plus.
Bref, aujourd'hui donc je voulais CSA et j'insistais auprès de la petite du guichet CSA, puisque chuis allé chez CSA, exprès.
Elle: "Oui Monsieur, c'est CSA mais vous volerez avec Air-France, en coopération".
Moi: "Mais non Mademoiselle, mais j'en veux pas du Air-France, c'est pas du tout pareil, je veux un service CSA..." et de lui expliquer ce que je viens de vous expliquer plus haut. Ben pas le choix, ça sera CSA mais avec Air-France. Décidemment des fois je me demande si c'est moi qui vieillit, trop vite, qui devient totalement sénile à ne rien y comprendre, ou alors si c'est le monde qui change tellement rapidement et absurdement que j'y comprends des fois vraiment plus rien à ce qui se passe? Je me suis senti comme une tourte au jambon dans un mariage juif. Bon ben pas grave, je ferai ma réserve de Prazdroj dans le sac à dos. Pis de toute façon va falloir que je prévois une réserve, parce que là où je vais, la bière n'est pas bonne, ouh que non. Faudra aussi prévoir le Picon. C'est pas excep, mais ça améliore bigrement la bière pourrie pisse d'âne.
Puis est arrivé le moment tant attendu du "et c'est combien?". Alors bon, le prix du billet, OK, mais alors là-dessus, la petite m'annonce les taxes d'aéroport. J'en suis tombé sur le Q. Plus d'un quart du prix total du billet. J'étais scié, les yeux écarquillés comme une sage-femme devant un tunnel.
Moi: "Quoi, tant que ça?".
Elle: "Ben oui, vous avez un transfert, c'est à cause des mesures de sécurités renforcées dans les aéroports. Plus vous utilisez les aéroports et plus vous payez de taxes".
Moi: "Ben c'est parce que j'ai pas le choix, mais si j'arrive à convaincre le pilote qu'il aille directement à destination... hein, moi vous savez, les transferts...".
Alors rendez-vous compte à quel point ces fumiers de terroristes sont responsables de l'augmentation du coût des vacances, sans parler de celui de la vie et de la mort. Fumiers de salopards!
Moi: "Quoi, mais c'est pas possible, que mon Dieu, appelez un prêtre. Vous n'avez pas de bière, même payante???"
Elle: "Non Monsieur, désolée, nous n'avons que des soft drinks"
Et je me suis mis à penser très très fort "mais ma délicieuse chérie, le soft drink, vous pouvez vous l'introduire bien profondément dans le ...". Lorsque la pauvre hôtesse a vu ma tronche se décomposer instantanément comme une motte de beurre sur un poêle à mazout, elle m'offrit un café en plus de ma "soft conso". Ouah super, heureux-content j'étais, mais c'était bien loin de suffire à ramasser mes yeux de basset artésien qui pendaient comme ses oreilles (du basset). Bref, tout ça pour dire que même si les compagnies volent en coopération, elles sont loin, et parfois très loin, d'avoir le même niveau de service. Tiens, d'ailleurs chais pas si vous vous souvenez, mais chez Air-France (pis c'était encore Air-Inter si je me souviens bien), le fait d'avoir une consommation ou non c'était X% du billet en plus.
Bref, aujourd'hui donc je voulais CSA et j'insistais auprès de la petite du guichet CSA, puisque chuis allé chez CSA, exprès.
Elle: "Oui Monsieur, c'est CSA mais vous volerez avec Air-France, en coopération".
Moi: "Mais non Mademoiselle, mais j'en veux pas du Air-France, c'est pas du tout pareil, je veux un service CSA..." et de lui expliquer ce que je viens de vous expliquer plus haut. Ben pas le choix, ça sera CSA mais avec Air-France. Décidemment des fois je me demande si c'est moi qui vieillit, trop vite, qui devient totalement sénile à ne rien y comprendre, ou alors si c'est le monde qui change tellement rapidement et absurdement que j'y comprends des fois vraiment plus rien à ce qui se passe? Je me suis senti comme une tourte au jambon dans un mariage juif. Bon ben pas grave, je ferai ma réserve de Prazdroj dans le sac à dos. Pis de toute façon va falloir que je prévois une réserve, parce que là où je vais, la bière n'est pas bonne, ouh que non. Faudra aussi prévoir le Picon. C'est pas excep, mais ça améliore bigrement la bière pourrie pisse d'âne.
Puis est arrivé le moment tant attendu du "et c'est combien?". Alors bon, le prix du billet, OK, mais alors là-dessus, la petite m'annonce les taxes d'aéroport. J'en suis tombé sur le Q. Plus d'un quart du prix total du billet. J'étais scié, les yeux écarquillés comme une sage-femme devant un tunnel.
Moi: "Quoi, tant que ça?".
Elle: "Ben oui, vous avez un transfert, c'est à cause des mesures de sécurités renforcées dans les aéroports. Plus vous utilisez les aéroports et plus vous payez de taxes".
Moi: "Ben c'est parce que j'ai pas le choix, mais si j'arrive à convaincre le pilote qu'il aille directement à destination... hein, moi vous savez, les transferts...".
Alors rendez-vous compte à quel point ces fumiers de terroristes sont responsables de l'augmentation du coût des vacances, sans parler de celui de la vie et de la mort. Fumiers de salopards!
mardi, juillet 12, 2005
Rentrer et dormir tard le week-end, ça le fait pas.
Le pire quand même dans les week-ends, c'est que l'on sort tard le soir, et que l'on dort tard le matin. Ce qui somme toute ne serait pas grave, s'il n'y avait pas ce sentiment de "flûte alors, qu'est ce que je gâche ma matinée, et donc mon temps libre à pioncer comme ça!", sans parler du "trop pioncé, tout fatigué". Ben oui, mais si l'on ne sort pas tard le soir, alors on a ce sentiment de "flûte alors, qu'est ce que je gâche mon week-end, et donc mon temps libre à ne pas sortir comme ça!", sans parler du "trop pioncé, tout fatigué" aussi. En fait c'est terriblement pénible, parce que quoi que l'on fasse, on a ce sentiment de "flûte alors, qu'est ce que je gâche mon week-end, et donc mon temps libre à ne pas faire autre chose que ce que j'ai fait comme ça!". En fait le top moumoune, le truc idéal du vachement mieux que c'est maintenant, ce serait de faire la fête tard le soir, et se lever tôt le matin, eh ouais, sauf qu'on n'a plus 20 ans (enfin plus moi), et que ces conneries là, si je les applique, alors je mets tout le reste de la semaine à m'en remettre, du couché tard levé tôt, et c'est pas cool ni pour mon boulot, ni pour ma vie de couple. Caca boudin tout plein. Enfin s'il y a quelqu'un qui a une solution pour ne pas gaspiller son week-end à dormir, tout en faisant la fête tard le soir, alors pensez à moi, chuis preneur.
vendredi, juillet 08, 2005
Cyril Svoboda, vraiment trop fort comme gars
J'adore les articles de radio.cz, vraiment des fois je tombe sur des perles, mais alors des rares, que ça vaut vraiment le coup. Tiens, hop, dernier article en date qui mérite qu'on s'y arrête pour pouffer... Alors mort de rire quand même, parce que chais pas si le gars qui écrit ça s'en rend compte, mais moi tout au long de l'article j'étais plié de rire. Je dois dire que ça fait du bien de se bidonner comme ça.
"C'est la quatrième fois en huit mois, que l'avion faisant partie de la flotte aérienne gouvernementale transportant le ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda, est contraint à un atterrissage de fortune".
Ah oui ben ça, le pauvre bougre, maudit des glandes mon Cyril. Parce que chais pas si vous êtes au courrant, mais il a bousillé grave sa voiture de fonction l'année dernière, maintenant son avion qui déconne... C'est bien simple, ici en CZ, il ne se déplace plus qu'en vélo, ou alors il informe maman qu'elle lui mette le dîner dans le four parce qu'il n'est pas sûr de rentrer à l'heure. Eh Cyril, essaye le bateau...
"Ce mercredi, dans la soirée, l'avion du ministre a dû atterrir à l'aéroport de Nouakchott, en Mauritanie..."
Ah pis il est pas allé bien loin dis-donc, il sort à peine de la maison, et hop, la panne, bête. J'espère qu'il a une assurance béton, parce que sinon ça va lui coûter la peau du tralala pour faire remorquer sont Tupo de Nouakchott à Prague. Mais bon, ça aurait pu être pire, au-dessus de la Tlantique et avec le bol qu'il a en ce moment, chuis sûr que son canot de sauvetage aurait été percé.
"...lors d'un vol qui devait le conduire en Amérique latine."
Quand même, il est gonflé, traverser l'Atlantique avec un avion aussi pourri, même Lindberg il l'aurait pas fait, mais mon Cyril si. Z'avez vu, c'est un couillu ce gaillard là quand même.
"Selon Cyril Svoboda, c'est un des trois systèmes hydrauliques qui commandent l'appareil qui a fait défaut."
Ah ben depuis le temps qu'il tombe en panne, il commence à connaître son appareil, ben tiens, mon Cyril il lui fait la révision des 10.000 tout seul maintenant, même pas besoin d'assistance. Pis pendant qu'il a les mains dans le cambouis, c'est son commandant de bord qui le remplace à l'Assemblée.
"L'envoyé spécial de la Radio tchèque en Mauritanie, Pavel Novak, a fourni plus de précisions:"
Non mais attends, ils ont spécialement envoyé un envoyé spécial pour donner des précisions sur la panne sans conséquence d'un avion ministériel? Panne, qui plus est, déjà identifiée et expliquée par mon Cyril? Chuis scié, ils savent vraiment plus quoi foutre de leur fric à radio.cz. Ca aurait été un envoyé permanent, je ne dis pas, il est sur place le gars, mais un envoyé spécial spécialement envoyé, chuis scié!
"En dernier lieu, l'appareil russe a vécu une panne, lors du retour du chef de la diplomatie du Monténégro qui a entraîné un retard important."
Et du coup la soupe était froide au retour... Ils transportent vraiment tout le monde avec cet avion pourri, même le "chef de la diplomatie du Monténégro"... Mais n'aurait-ce pas été plutôt au "retour du Monténégro du chef de la diplomatie" (tchèque, et donc le Cyril Svoboda)?
"D'après le ministre, il est vraiment temps d'acheter de nouveaux avions..."
Mécano et perspicace avec ça, décidément mon Cyril, c'est la crème de l'Assemblée Nationale. Enfin il lui a quand même fallut 4 pannes pour arriver à cette fumante conclusion.
"...et il a ajouté que les représentants vietnamiens volent sur des Boeing, alors que les personnalités tchèques utilisent toujours de vieux Tupolev."
Ouah l'autre, mais peut-être que les Boeing vietnamiens sont vieux aussi, même d'avant guerre, à hélices, l'autre eh... chuis scié, ça veut rien dire, t'en sais rien... Pis les reliques de l'URSS pour touristes imbéciles, ça se vend du tonnerre di diou dans les rues de Prague, c'est "in" et ça fait fureur. Mon Cyril il devrait être fier de voler sur un zinc de l'URSS avec une montre de la marine URSS au poignet, et une chapka du 35 ème régiment des cosaques de Sibérie d'URSS sur la tête.
"Ce que nous avons vu, d'ailleurs, ici à Nouakchott, confirme que la Mauritanie dispose d'une meilleure flotte aérienne gouvernementale que la Tchéquie."
Mais c'est qu'il serait jaloux cet animal! Alors le Vietnam, la Mauritanie, pis qui encore... Comme un gosse avec ses billes à la recrée. Tiens, vas donc voir chez Deubeuliou (George), alors lui il a un 747 pour lui tout seul, t'imagines... Bon mais sérieusement, la Mauritanie mon pauvre monsieur, n'est pas un exemple de démocratie. Entre les tentatives de coup d'état, les fraudes aux élections, la guerre avec le Sahara occidental... donc les dirigeants roulent en Rolls-Royce et volent en Airbus, que voulez-vous... ils n'ont pas de compte à rendre quant aux dépenses de l'état qui sont souvent mélangées aux leurs... Alors que mon Cyril, si. Il faut qu'il explique aux citoyens pourquoi il veut acheter un avion capable de traverser l'Atlantique (après Lindberg), ce que ça va coûter, et que même pour économiser, il fera l'entretien lui-même maintenant qu'il s'y connaît en mécanique aéronautique, eh...
"Ce dernier incident devrait, selon les observateurs, inciter les autorités tchèques à moderniser cette flotte gouvernementale, avant que la fameuse goutte d'eau ne fasse déborder le vase, donc qu'une nouvelle panne fasse des victimes."
Ah ouais, les "observateurs", alors il y a des gens qui observent les pannes des avions gouvernementaux Tchèques? Remarque, hein, s'ils envoient déjà des envoyés spéciaux pour donner des précisions inutiles sur de futiles andouilleries, alors pourquoi pas des observateurs après tout... Dis donc quand même, il y a de beaux métiers dans notre République. Pis la goutte d'eau, c'est marrant ce point sur le "i", pour ceux qui ne savent pas ce qu'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, genre...
"C'est la quatrième fois en huit mois, que l'avion faisant partie de la flotte aérienne gouvernementale transportant le ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda, est contraint à un atterrissage de fortune".
Ah oui ben ça, le pauvre bougre, maudit des glandes mon Cyril. Parce que chais pas si vous êtes au courrant, mais il a bousillé grave sa voiture de fonction l'année dernière, maintenant son avion qui déconne... C'est bien simple, ici en CZ, il ne se déplace plus qu'en vélo, ou alors il informe maman qu'elle lui mette le dîner dans le four parce qu'il n'est pas sûr de rentrer à l'heure. Eh Cyril, essaye le bateau...
"Ce mercredi, dans la soirée, l'avion du ministre a dû atterrir à l'aéroport de Nouakchott, en Mauritanie..."
Ah pis il est pas allé bien loin dis-donc, il sort à peine de la maison, et hop, la panne, bête. J'espère qu'il a une assurance béton, parce que sinon ça va lui coûter la peau du tralala pour faire remorquer sont Tupo de Nouakchott à Prague. Mais bon, ça aurait pu être pire, au-dessus de la Tlantique et avec le bol qu'il a en ce moment, chuis sûr que son canot de sauvetage aurait été percé.
"...lors d'un vol qui devait le conduire en Amérique latine."
Quand même, il est gonflé, traverser l'Atlantique avec un avion aussi pourri, même Lindberg il l'aurait pas fait, mais mon Cyril si. Z'avez vu, c'est un couillu ce gaillard là quand même.
"Selon Cyril Svoboda, c'est un des trois systèmes hydrauliques qui commandent l'appareil qui a fait défaut."
Ah ben depuis le temps qu'il tombe en panne, il commence à connaître son appareil, ben tiens, mon Cyril il lui fait la révision des 10.000 tout seul maintenant, même pas besoin d'assistance. Pis pendant qu'il a les mains dans le cambouis, c'est son commandant de bord qui le remplace à l'Assemblée.
"L'envoyé spécial de la Radio tchèque en Mauritanie, Pavel Novak, a fourni plus de précisions:"
Non mais attends, ils ont spécialement envoyé un envoyé spécial pour donner des précisions sur la panne sans conséquence d'un avion ministériel? Panne, qui plus est, déjà identifiée et expliquée par mon Cyril? Chuis scié, ils savent vraiment plus quoi foutre de leur fric à radio.cz. Ca aurait été un envoyé permanent, je ne dis pas, il est sur place le gars, mais un envoyé spécial spécialement envoyé, chuis scié!
"En dernier lieu, l'appareil russe a vécu une panne, lors du retour du chef de la diplomatie du Monténégro qui a entraîné un retard important."
Et du coup la soupe était froide au retour... Ils transportent vraiment tout le monde avec cet avion pourri, même le "chef de la diplomatie du Monténégro"... Mais n'aurait-ce pas été plutôt au "retour du Monténégro du chef de la diplomatie" (tchèque, et donc le Cyril Svoboda)?
"D'après le ministre, il est vraiment temps d'acheter de nouveaux avions..."
Mécano et perspicace avec ça, décidément mon Cyril, c'est la crème de l'Assemblée Nationale. Enfin il lui a quand même fallut 4 pannes pour arriver à cette fumante conclusion.
"...et il a ajouté que les représentants vietnamiens volent sur des Boeing, alors que les personnalités tchèques utilisent toujours de vieux Tupolev."
Ouah l'autre, mais peut-être que les Boeing vietnamiens sont vieux aussi, même d'avant guerre, à hélices, l'autre eh... chuis scié, ça veut rien dire, t'en sais rien... Pis les reliques de l'URSS pour touristes imbéciles, ça se vend du tonnerre di diou dans les rues de Prague, c'est "in" et ça fait fureur. Mon Cyril il devrait être fier de voler sur un zinc de l'URSS avec une montre de la marine URSS au poignet, et une chapka du 35 ème régiment des cosaques de Sibérie d'URSS sur la tête.
"Ce que nous avons vu, d'ailleurs, ici à Nouakchott, confirme que la Mauritanie dispose d'une meilleure flotte aérienne gouvernementale que la Tchéquie."
Mais c'est qu'il serait jaloux cet animal! Alors le Vietnam, la Mauritanie, pis qui encore... Comme un gosse avec ses billes à la recrée. Tiens, vas donc voir chez Deubeuliou (George), alors lui il a un 747 pour lui tout seul, t'imagines... Bon mais sérieusement, la Mauritanie mon pauvre monsieur, n'est pas un exemple de démocratie. Entre les tentatives de coup d'état, les fraudes aux élections, la guerre avec le Sahara occidental... donc les dirigeants roulent en Rolls-Royce et volent en Airbus, que voulez-vous... ils n'ont pas de compte à rendre quant aux dépenses de l'état qui sont souvent mélangées aux leurs... Alors que mon Cyril, si. Il faut qu'il explique aux citoyens pourquoi il veut acheter un avion capable de traverser l'Atlantique (après Lindberg), ce que ça va coûter, et que même pour économiser, il fera l'entretien lui-même maintenant qu'il s'y connaît en mécanique aéronautique, eh...
"Ce dernier incident devrait, selon les observateurs, inciter les autorités tchèques à moderniser cette flotte gouvernementale, avant que la fameuse goutte d'eau ne fasse déborder le vase, donc qu'une nouvelle panne fasse des victimes."
Ah ouais, les "observateurs", alors il y a des gens qui observent les pannes des avions gouvernementaux Tchèques? Remarque, hein, s'ils envoient déjà des envoyés spéciaux pour donner des précisions inutiles sur de futiles andouilleries, alors pourquoi pas des observateurs après tout... Dis donc quand même, il y a de beaux métiers dans notre République. Pis la goutte d'eau, c'est marrant ce point sur le "i", pour ceux qui ne savent pas ce qu'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, genre...
lundi, juillet 04, 2005
Et paf et toc et vlan, 2000 lecteurs, na!
Ouais, vraiment trop fort le Strogoff, 2000 lecteurs de mon blog "Strog's Prague pictures & opinions diverses" depuis début Juillet, c'est pas top ça, hum... ??? Et donc j'ai mis le même nombre de jours pour passer de 0 à 1000 que de 1000 à 2000, ce qui fait qu'il n'y a pas une réelle croissance, un vrai engouement, comme dire, une folie exponentielle, bon, mais d'un autre côté je dois dire que ça ne s'adresse pas à la plèbe, non plus, donc ça explique... aussi, genre. Ben vouis, d'abord parce que le sujet, "Prague, n'est pas facile. C'est plutôt comme on dirait en marketing une niche, parce qu'il faut quand même déjà savoir où ça se trouve, Prague... encore que... même pas, mais c'est mieux, et donc intéresser quelqu'un avec un sujet pareil, c'est déjà plus coton que la laine d'autruche, enfin que de parler de... chais pas... tiens, regardez voir les autres blogs, des autres gens, les moches (les blogs, pas les gens) et vous verrez que le mien (de blog) est quand même 'achement ciblé. Ca doit quand même sacrément vous flatter de faire partie de l'élite du blog à Strogoff, non :-))) Pis aussi je ne fais pas spécialement de pub. Ou alors à peine, parce que je me dis que si ça plait, ben c'est bien, et si ça plait pas, ben c'est mal, mais tant pis. Donc voilà, ça explique pourquoi donc mon blog n'explose pas en audience comme des autres. A pis ossi ya le language, parsekil fot avoire qu'en mème passer en 6ème pour savoire se ke j'écridedan le blog. Enfin bref, donc une fois que vous aurez compilé l'intérêt du sujet, le style d'écriture, les photos moches et tout et tout, alors vous verrez quand même que 1000 lecteurs en 70 jours, soit 14 lecteurs par jour, ben c'est pas mal non plus. Pis du monde entier les lecteurs, attention... tiens... rapidement... kek exemples:
56 57.73% France
15 15.46% Czech Republic
7 7.22% Germany
4 4.12% Canada
3 3.09% Unknown
2 2.06% Belgium
2 2.06% Italy
2 2.06% United Kingdom
2 2.06% United States
1 1.03% Spain
1 1.03% Japan
1 1.03% Switzerland
1 1.03% Morocco
... alors, hein, z'avez vu, du Japon même, ça force le respect non?! Et avec des sujets de recherche ultravachement sérieux, comme "prix de machine doner kebap", "domazlice festival of Chods 2005", ou "quittance de remboursement". Pis alors pour les assidus, les qui lisent régulièrement et qui veulent y participer, donc n'hésitez pas à y mettre des commentaires, genre ouais, c'est super... ou non, c'est de la daube de fennec... ou signaler les erreurs, les faute d'orthographe, les mensongeries que je me suis trompé dedans. Et surtout profitez des soldes d'été, parce qu'en ce moment j'ai encore le temps de vous répondre, mais à la vitesse où ce blog prend de l'ampleur dans le monde entier francophone plutôt, et avec tous ces fans accros qui me harcèlent pour avoir une réponse, un autographe, une natte de cheveux, un slip porté pendant 2 semaines... donc chais pas si je pourrai encore vous répondre bien longtemps.
56 57.73% France
15 15.46% Czech Republic
7 7.22% Germany
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2 2.06% United Kingdom
2 2.06% United States
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1 1.03% Japan
1 1.03% Switzerland
1 1.03% Morocco
... alors, hein, z'avez vu, du Japon même, ça force le respect non?! Et avec des sujets de recherche ultravachement sérieux, comme "prix de machine doner kebap", "domazlice festival of Chods 2005", ou "quittance de remboursement". Pis alors pour les assidus, les qui lisent régulièrement et qui veulent y participer, donc n'hésitez pas à y mettre des commentaires, genre ouais, c'est super... ou non, c'est de la daube de fennec... ou signaler les erreurs, les faute d'orthographe, les mensongeries que je me suis trompé dedans. Et surtout profitez des soldes d'été, parce qu'en ce moment j'ai encore le temps de vous répondre, mais à la vitesse où ce blog prend de l'ampleur dans le monde entier francophone plutôt, et avec tous ces fans accros qui me harcèlent pour avoir une réponse, un autographe, une natte de cheveux, un slip porté pendant 2 semaines... donc chais pas si je pourrai encore vous répondre bien longtemps.
mercredi, juin 29, 2005
Alors vous chais pas, mais moi ouais
C'est un truc, vraiment, que j'ai déjà remarqué, et qui quelque part quand même m'interpelle je dois dire. Ce truc interpellant, ce sont certains gens (au bureau par exemple), qui sont certes pas méchants (ou pas volontairement), mais qui vous agacent sans cesse (tous les jours) et constamment (depuis 1 mois) avec des conneries (genre moucher le nez des pingouins manchots en hiver). Mais attention, même pas des conneries conséquentes (ah bon? Ils ont chopés la grippe antarctique? Risque d'épidémie zoonotique?), non, des conneries d'une insignifiante bêtise et d'une futilité avérée (et qu'est ce qu'on fait de leurs crottes de nez?) auxquelles eux, accordent une importance démesurée (la pollution inacceptable des espaces encore vierges). Bon, chuis d'accord, chacun ses priorités et son sens de l'essentiel et de l'accessoire, mais ces foutus importuns ont de surcroît la déplaisante propension à n'écouter personne (mais les pingouins, ça mouche pas!). Tiens, quand bien même plusieurs sources indépendantes iraient à leur encontre (Greenpeace: la morve pingouine est biodégradable), et bien non, ces encombrants persévèreront dans leur absurde évangélisme (alors les mouchoirs triple épaisseur à la crème d'anchois...). Et je vous assure qu'au bout d'un moment (tiens, calcule-moi donc le nombre de mouchoirs pour une famille standard...), la furieuse envie de leur broyer les couilles dans un étau vous traverse l'esprit (...sur une année bissextile sous -30°C avec vent de face force 5...). Mais par esprit d'urbanité et sous la pression de la bienséance, vous coopérez à contrecoeur (alors 2 adultes, 3 petits éclos et 2 oeufs à venir...), traînez des pieds (et les facteurs phoques, orques, requins, tu comprends...), jusqu'à ce que le fâcheux devienne carrément pénible (ça ferait combien pour toute la colonie? Et si on leur essuyait les fesses aussi avec les mouchoirs? Pis...). Aujourd'hui j'en suis là, à me demander jusqu'où toute cette histoire va se terminer. J'ai bien quelques idées (un pingouin bien glacé, bien dur, oint de vaseline lubrifiante, le bec en premier...), mais avant d'en arriver là, j'espère que ma bonne étoile fera quelque chose pour moi (ouah dis-donc... oublie les pingouins manchots, les ours ont les pieds plats!)
Voilà Week end peinard serein à Domazlice
Découvertes culturelles et visite du pays (Chodsko). Je vous en avais déjà parlé, des fiers "Chods" dans une de mes publis, mais là je suis rentré dans le détail de la culture du pays et des natifs. C'est quelque chose comme nos Bretons ou nos Alsaciens avec un compas dans l'oeil marseillais, un peuple fier et brâve qui chasse le crocodile de 20 mètres (sans la queue) à mains nues et élèvent des tigres de 2 tonnes comme animaux de compagnie. Mais sinon bien, très joli pays.
mardi, juin 28, 2005
Jour du souvenir des victimes du régime communiste
Alors hier, c'était le jour du "souvenir des victimes du régime communiste", ici en CZ. Bon, ben pourquoi pas, hein, après tout. Mais pourquoi en parle-t-on puisqu'il ne s'est pas passé grand-chose, en fait même rien, pour ainsi dire, genre, sinon quelques hommages à "Milada Horáková" qui représente à elle seule les victimes de cette chienlit (ben c'est déjà ça, on tient notre Jeanne d'Arc). On aurait pu penser qu'il y aurait manifestation, mouvement de foule, hurlement, liesse, feu d'artifice, brûlage de Lénine en carton pâte, genre le 14 Juillet chez nous... Ben non, rien, tiens, et pourquoi? Rien parce que le parti communiste existe toujours (non réformé, comme avant, il n'y a que les têtes qui sont différentes, mais l'idéologie reste pareille), parce qu'il est de plus en plus important sur la scène politique tchèque (enfin Tchèque et Morave parce qu'il ne tient pas compte de la Silésie!?) et parce qu'il y a de fortes chances qu'il fasse pencher la balance en faveur d'un camp ou d'un autre lors des prochaines élections (dans 1 an) et que donc il faut bien lui lécher le cul proprement pour s'attirer ses faveurs et surtout ne pas se montrer en compagnie des "bouffeurs de rouge". FUMIERS! Alors citoyens, le combat continue contre cette foire immonde qui empeste la scène politique actuelle. Pour rendre hommage à l'acteur "Jiří Kodet" qui vient de décéder, rappelons les propos qu'il a tenus dans un film culte tchèque: "Prolétaires de tous pays, allez-vous faire foutre!".
vendredi, juin 24, 2005
Ah ben ça, le genoux
Pis avec l'âge que j'ai... Enfin c'est arrivé comme ça, sans rien dire, il y a quelques semaines, une douleur au genoux à la con. Pas tout le temps, mais juste quand ma guibole n'est pas droite, genre le genoux à 90 degrés, et ça fait hyper mal quand je tire dessus pour enlever mes chaussures par exemple, vous savez, en équilibre sur l'autre pied comme une cigogne. Pourtant je ne me souviens pas avoir fait quoi que ce soit avec, pas tombé dessus, pas cogné, rien, pis mal, pis ça passe pas, pis ça fait chier. Pis j'ai surtout pas envie d'aller voir un toubib, d'abord parce qu'il est capable de me trouver kek chose ce con, pis parce que les toubibs en CZ on un CAP de boucherie, pis parce que j'ai peur de me faire charcuter le genoux si jamais il y a besoin, pis je ne veux pas, pis c'est tout. J'ai encore l'intention de l'utiliser quelques années, genre pour le ski, les rollers... alors j'irais pas voir de toubib, non, keud nada et des nèfles, mais faudrait pas qu'il continue à m'agacer non plus c'te andouille.
jeudi, juin 23, 2005
Copié, partout, je suis copié, et mal copié en plus!
C'est dingue quand même, chuis scié! Je viens de publier mon dernier article, hier matin, sur les transports en commun à Prague, et sur lequel je travaille depuis quelques jours (fin de semaine dernière) et où je parle de l'augmentation des tickets, et où je compare le prix du ticket à Prague à celui de Paris et Londres, et où je donne même des montants (en monnaie locale et en €)... et ce matin, en lisant radio.cz, sur quoi je ne tombe pas... devinez... un article qui parle de l'augmentation des prix à Prague, dont les tickets des transports en commun, et qui compare les prix à quoi... hum... à Paris et Londres... eh oui... mais ils (radio.cz) en parlent moins bien que moi parce qu'ils ne donnent pas autant d'éléments et de détails que moi j'en donne. Alors déjà, c'est pas moi qui ai copié mais eux, parce ce qu'il suffit de regarder la date/heure de publication pour s'en rendre compte de suite sans la moindre équivoque possible, ensuite je me dis que le concours de hasard en la circonstance, oui... peut-être... mais tout de même! Le même sujet, les mêmes villes comparées, les mêmes prix (ça c'est plutôt rassurant, au moins vous pouvez constater que je ne vous raconte pas des couillonneries)... enfin c'est quand même bizarre tout de même non? Donc non seulement mon blog devient de plus en plus populaire, de plus en plus lu, aimé, apprécié, estimé et copié, mais en plus il y a des fuites sur mes travaux en cours à venir... Dingue, serais-je espionné par les journaleux locaux en manque d'inspiration?
Ah oui, et pour revenir sur le chapitre de la copie malheureuse, alors ben il y a le site, là, bon... enfin je vous laisse regarder... mais surtout, le plus regrettable, c'est qu'il aborde exactement le même sujet que moi, "la Prague" vécue tous les jours, avec les mêmes rubriques que moi, mais en beaucoup moins bien que moi, forcément, faut dire ce qui est, objectivement et sans animosité aucune ni jalousie malvenue. Regardez-voir par exemple le sujet du Pont Charles, traité par le triste site en question, et le mien de site magnifique. On sent de suite qu'il y a le vrai site, admirablement beau, qui informe, qui est plaisant, agréable, avec des photos superbes et originales, et puis le site triste, en commentaires comme en photos, made in China à Taiwan par des petits enfants Indous, rapidement, sans amour, sans passion, sans talent, comme ça, à la va-vite et surtout sans aucune valeur ajoutée par rapport au mien, qui est le premier d'avant l'autre, le triste... Enfin chais pas, mais c'est flagrant non que c'est copié? Et surtout mal copié! Chais pas, mais vous en pensez quoi, vous, objectivement?
Ah oui, et pour revenir sur le chapitre de la copie malheureuse, alors ben il y a le site, là, bon... enfin je vous laisse regarder... mais surtout, le plus regrettable, c'est qu'il aborde exactement le même sujet que moi, "la Prague" vécue tous les jours, avec les mêmes rubriques que moi, mais en beaucoup moins bien que moi, forcément, faut dire ce qui est, objectivement et sans animosité aucune ni jalousie malvenue. Regardez-voir par exemple le sujet du Pont Charles, traité par le triste site en question, et le mien de site magnifique. On sent de suite qu'il y a le vrai site, admirablement beau, qui informe, qui est plaisant, agréable, avec des photos superbes et originales, et puis le site triste, en commentaires comme en photos, made in China à Taiwan par des petits enfants Indous, rapidement, sans amour, sans passion, sans talent, comme ça, à la va-vite et surtout sans aucune valeur ajoutée par rapport au mien, qui est le premier d'avant l'autre, le triste... Enfin chais pas, mais c'est flagrant non que c'est copié? Et surtout mal copié! Chais pas, mais vous en pensez quoi, vous, objectivement?
mardi, juin 21, 2005
Le diplôme qui va bien
A batailler sans peine, on vainc sans gloire... ben ouais, mais bon, hein, flûte d'abord. Pis quoi, ça fait un diplôme de plus. J'ai donc passé mon diplôme de maîtrise de la langue française, ici à Prague, et je peux vous dire que c'était pas que de la tarte. L'oral, ouais, peinard serein, le sujet c'était les maladies nosocomiales (qui s'attrapent à l'hôpital). Fallait lire un texte (une page), puis le résumer, à l'oral... Facile! Par contre à l'écrit, c'était une autre paire de tartes. D'abord parce que ça durait 4 heures, ensuite parce qu'il fallait écrire, écrire et écrire, à la main, pis que moi, ça fait une paire de semaines que j'écris plus (aussi longtemps) depuis que j'ai un clavier, et que surtout il n'y avait pas le temps de faignanter, parce qu'il y avait plein de choses à remplir. Même pas le temps de faire un brouillon, fallait y aller directement, sans filet. Mais j'ai réussi, alors chuis fier de moi, voilà, maîtrise de la langue française, facile.
lundi, juin 20, 2005
C'est court un week-end
Surtout quand il y a toujours kekchose à faire. Là on a eu de la chance, il faisait beau, pas trop chaud, enfin pas assez pour qu'il y ait de la sueur où qu'il y a du poil, mais ça allait. Alors rollers, balades, photos, cinoche, terrasses, bières fraîches... la vie quoi. Par contre ça dure pas longtemps, à peine le temps de s'habituer à glander en short et en sandales et hop, fini, retour au costard cravate et pompes cirées.
jeudi, juin 16, 2005
Non mais alors là, chuis scié!
Bon, Ok, on vit dans une époque de l'information, je sais, on nous vend tout ce qu'on peut d'information sous toutes ses formes, radio, télé, papier, Internet, SMS, MMS... bref il y a à boire, à manger et depuis peu à chier. Et ce qui m'inquiète aujourd'hui, c'est la recrudescence du dernier. Permettez-moi de vous présenter aujourd'hui un article du site Internet radio.cz dont je suis un fervent lecteur, pour lequel j'ai beaucoup d'estime et de sympathie, mais là quand même, faudrait voir à plus de sérieux allons!
L'article en question traite de "la découverte d'un caveau royal, à la cathédrale Saint-Guy de Prague". Bon, jusque là tout va bien. Mais ensuite on peut lire "Pourtant, les premiers échos des résultats des fouilles menées par une équipe d'archéologues dans les sous-sols de la cathédrale Saint-Guy, au pied de l'autel, laissent déjà présager de son importance"... alors on se dit youpi, hourra, super, c'est vraiment top, une découverte d'envergure... Et l'article de continuer "Cinq ans de travaux pour aboutir, il y a deux mois, à la confirmation des spéculations des chercheurs : longtemps, on a ignoré l'endroit où avait été déposé le corps du roi de Bohême et empereur Charles IV." Non, c'est pas vrai, attends, c'est pas possible... on veut en savoir plus... on bave d'envie de savoir, plus... on aurait retrouvé... "Une chose est sûre, celui-ci ne s'y trouve pas puisqu'en 1590, ses restes ont été déplacés. Ils se trouvent à l'heure actuelle dans la crypte royale, ouverte au public..." Ah bon? Mais alors attends, je ne comprends plus rien... C'est quoi cette embrouille? On sait ou on sait pas où il est ce bon roi Charles IV, et pis c'est quoi alors cette découverte extraordinaire? Et ça continue ainsi: "C'est en étudiant des fragments architecturaux [...] ont mis à jour des espaces encore inconnus autour de l'autel principal." Bon ben quand même quelque chose... des trucs encore inconnus, donc il y a quand même de l'intérêt quelque part... "Ces recherches ont par ailleurs permis de réaliser que l'emplacement du caveau avait été connu il n'y a pas si longtemps que cela : il y a 130 ans..." ?! chuis scié, attends voir, soit c'est moi qui comprends rien, soit c'est l'article (qui est bancal)... bon lisons plus loin... on va bien trouver une explication rationnelle... "... le restaurateur de l'autel, Josef Mocker, avait bien fait la même découverte, vraisemblablement extrait l'essentiel de ce qui s'y trouvait, consignant même l'emplacement sur les plans qu'il avait réalisés, avant de faire recouvrir le tout. Depuis, ces premières fouilles étaient complètement tombées dans l'oubli, jusqu'à ce que les archéologues tchèques se replongent dans la consultation des plans de Mocker". Alors je ne sais pas si vous aussi, mais moi, j'ai la très nette impression qu'on se fout du monde gravement, mais alors bien allégrement, et hop, tiens, vont rien y comprendre ces bourricots d'andouilles... Alors attends voir, je résume l'article, vision par ma petite lunette de ma petite fenêtre sur ma petite lune, dites-moi si je me trompe: "découverte sensationnelle d'un emplacement inconnu mais connu où le roi Charles IV ne se trouve pas, ni Napoléon, ni Attila d'ailleurs, mais ça on le savait déjà depuis 130 ans, vu qu'il (l'emplacement) avait déjà été fouillé, spécifié sur des plans et qu'il suffisait de s'y reporter (aux plans) pour le re-trouver l'endroit inconnu où il n'y a rien dedans". Alors je vous pose la question, entre les archéologues, entre les journalistes, entre les lecteurs, et entre le bon roi Charles IV, qui est le dindon de la farce dans cette histoire? Cinq ans de travaux pour arriver à ça? Bon mais j'ai peut-être rien compris... enfin chais pas, si jamais vous avez une explication, hein, dites-le moi voir, genre...
L'article en question traite de "la découverte d'un caveau royal, à la cathédrale Saint-Guy de Prague". Bon, jusque là tout va bien. Mais ensuite on peut lire "Pourtant, les premiers échos des résultats des fouilles menées par une équipe d'archéologues dans les sous-sols de la cathédrale Saint-Guy, au pied de l'autel, laissent déjà présager de son importance"... alors on se dit youpi, hourra, super, c'est vraiment top, une découverte d'envergure... Et l'article de continuer "Cinq ans de travaux pour aboutir, il y a deux mois, à la confirmation des spéculations des chercheurs : longtemps, on a ignoré l'endroit où avait été déposé le corps du roi de Bohême et empereur Charles IV." Non, c'est pas vrai, attends, c'est pas possible... on veut en savoir plus... on bave d'envie de savoir, plus... on aurait retrouvé... "Une chose est sûre, celui-ci ne s'y trouve pas puisqu'en 1590, ses restes ont été déplacés. Ils se trouvent à l'heure actuelle dans la crypte royale, ouverte au public..." Ah bon? Mais alors attends, je ne comprends plus rien... C'est quoi cette embrouille? On sait ou on sait pas où il est ce bon roi Charles IV, et pis c'est quoi alors cette découverte extraordinaire? Et ça continue ainsi: "C'est en étudiant des fragments architecturaux [...] ont mis à jour des espaces encore inconnus autour de l'autel principal." Bon ben quand même quelque chose... des trucs encore inconnus, donc il y a quand même de l'intérêt quelque part... "Ces recherches ont par ailleurs permis de réaliser que l'emplacement du caveau avait été connu il n'y a pas si longtemps que cela : il y a 130 ans..." ?! chuis scié, attends voir, soit c'est moi qui comprends rien, soit c'est l'article (qui est bancal)... bon lisons plus loin... on va bien trouver une explication rationnelle... "... le restaurateur de l'autel, Josef Mocker, avait bien fait la même découverte, vraisemblablement extrait l'essentiel de ce qui s'y trouvait, consignant même l'emplacement sur les plans qu'il avait réalisés, avant de faire recouvrir le tout. Depuis, ces premières fouilles étaient complètement tombées dans l'oubli, jusqu'à ce que les archéologues tchèques se replongent dans la consultation des plans de Mocker". Alors je ne sais pas si vous aussi, mais moi, j'ai la très nette impression qu'on se fout du monde gravement, mais alors bien allégrement, et hop, tiens, vont rien y comprendre ces bourricots d'andouilles... Alors attends voir, je résume l'article, vision par ma petite lunette de ma petite fenêtre sur ma petite lune, dites-moi si je me trompe: "découverte sensationnelle d'un emplacement inconnu mais connu où le roi Charles IV ne se trouve pas, ni Napoléon, ni Attila d'ailleurs, mais ça on le savait déjà depuis 130 ans, vu qu'il (l'emplacement) avait déjà été fouillé, spécifié sur des plans et qu'il suffisait de s'y reporter (aux plans) pour le re-trouver l'endroit inconnu où il n'y a rien dedans". Alors je vous pose la question, entre les archéologues, entre les journalistes, entre les lecteurs, et entre le bon roi Charles IV, qui est le dindon de la farce dans cette histoire? Cinq ans de travaux pour arriver à ça? Bon mais j'ai peut-être rien compris... enfin chais pas, si jamais vous avez une explication, hein, dites-le moi voir, genre...
mercredi, juin 15, 2005
Trop con le temps
Bon je vais arrêter de parler du temps, parce que vraiment on ne peut rien y faire, mais quand même, c'est dingue, vraiment trop con: 2 jours de soleil, plein, chaleurs, 25 degrés voire plus, et le lendemain flotte, plein, à donf et froideur, 15 degrés. Comment que tu veux arrêter le chauffage à la maison et ranger les fringues d'hiver (pour un mois) dans ces conditions? Vraiment trop con!
mardi, juin 14, 2005
Encore un peu, ça vient, allez... allez...
Et vouis, de plus en plus connu mon blog... pis dans le monde entier, tous les continents, de tous les endroits du monde ils y viennent... Et même qu'ils y restent quelques minutes, parfois des heures, donc ça veut dire qu'ils le lisent, au moins un peu... Le plus curieux quand même, c'est les recherches google qui les y amènent. Y a des mots qui y poussent (les surfeurs) naturellement sur mon site, ok, c'est évident, par exemple "biere velvet republique tcheque", "palais veletrzni", "vieille-neuve synagogue prague", ça c'est OK, je me souviens en avoir parlé à un moment, mais alors chais pas comment d'autres y arrivent avec des recherches style "pate de foie de sanglier", "cochon truffier quebec", "photos goret et persil", "monoclite" parce que là je ne me souviens plus... Mais véridique, essayez, et même qu'avec "monoclite", je suis en tête de liste de google, z'imaginez, dans le monde entier :-) Bon j'ai pas de mérite, je l'ai inventé le mot, il n'y en a pas d'autres des sites qui n'en parlent, mais quand même, chuis fier... Pis tiens, et avec "couillonneries prague" j'y suis encore, en tête de liste, et c'est vachement plus difficile déjà... hein?... alors!... ben tiens, c'est pas du talent ça?
vendredi, juin 10, 2005
Les p'tits vieux, ça s'invente pas quand même
Ce matin j'attends mon tram comme d'habitude, et ayant déjà repéré par rapport au trottoir où il s'arrête, je me positionne en face de la dernière porte de la dernière rame, de façon à ce que lorsqu'il arrive, les portes s'ouvrent juste devant moi sans que je n'ai besoin de faire le moindre pas. Et d'habitude tout se passe bien, je suis à 20 cm devant le tram, en plein milieu des 2 portes qui s'ouvrent, et hop, y a plus qu'à monter. Aujourd'hui pareil, je me positionne, me prépare, le tram est en train d'arriver... et je remarque derrière moi, une p'tite vieille, cheveux gris épars, en pardessus de p'tite vieille et cabas dans une main, genre, en train de regarder chais pas quoi vu qu'y a rien par dessus mon épaule. Le tram s'arrête, les portes à 20 cm devant moi, en plein milieu, et bien croyez-moi ou non, la p'tite vieille a réussi à me dépasser et à monter dans le tram devant moi. Dingue, chais pas comment elle s'y est prise l'impertinente, effrontée comme un macaque la p'tite vieille, genre "pousse-toi d'là que je m'y mette". Chuis scié!
jeudi, juin 09, 2005
Alcool et caca
Hier je me suis payé une de ces embuscades, grave. Qu'est ce qu'on a murgé... fouyouyouille... jusqu'à 2h du matin. Ben j'vais vous dire un truc, l'alcool, ça fait aller. Moi j'en viens, là, et chuis drôlement content que ce soit derrière moi... enfin derrière, que ce soit fini, genre. J'y suis resté un bon quart d'heure, et croyez-moi c'est long un quart d'heure quand on n'a rien d'autre à faire qu'à faire. Enfin je me sens vachement plus léger maintenant, tranquille, serein, voilà, j'voulais vous le dire...
mercredi, juin 08, 2005
Encore le temps, tout l'temps
Dans la série le temps à la con, je voudrais aujourd'hui, hier et avant-hier. Alors je sais, ça fait p'tit vieux de se plaindre du temps, pis on peut rien y changer, oui, mais fait chier quand même, quand on pense que la semaine d'avant il faisait 30 degrés et qu'aujourd'hui on en a 15. Le pire, c'est qu'en hiver, on le sait qu'il va faire froid, alors on s'habille en conséquence et on chauffe. Alors qu'à 2 semaines de l'été, le chauffage est coupé (dans les bureaux par exemple) et la climatisation turbine à donf, et qui dit climat, dit froid, eh oui. Alors j'ai ressorti mes pulls, mes chaussures/chaussettes chaudes et mon nez qui coule en attendant le retour des chaleurs.
lundi, juin 06, 2005
J'comprends pas...
Y a vraiment un truc que j'comprends pas, et c'est pas faute d'essayer, mais j'y arrive pas à comprendre. Lundi, début de semaine dernière, j'arrive au boulot, et c'est grand soleil, ciel bleu, assez chaud, cool, super une bonne semaine qui s'annonce en perspective. Puis arrivent le mardi, le mercredi... pis le reste, tout pareil à l'identique comme au début (de semaine). Pis arrive le week-end, samedi et dimanche. Eh bien croyez-moi ou pas, mais il flotte et il fait froid. Ca ne s'invente pas ça! Bon, Ok, ça arrive parfois me direz-vous, le hasard, genre... Ben oui mais non. Parce que c'est systématiquement pareil, on ne peut plus parler de hasard lorsqu'un événement se produit dans 80% des cas, alors j'comprends pas, chais plus c'qui s'passe avec c'temps qui déconne, et surtout j'comprends pas.
jeudi, juin 02, 2005
Le TCE
Alors chais pas, mais moi, le "traité établissant une constitution pour l'Europe", je le sens vraiment mal barré après le vote des Pays-Bas. Mais alors ce qui me fait encore plus marrer, mais c'est nerveux (parce qu'en fait c'est grave un tel comportement de la part de gens supposés responsables), c'est que les mecs de Bruxelles, ils tombent des nues comme s'ils ne s'y attendaient pas, comme s'ils pensaient que la totalité des pays allaient adopter un texte nébuleux. Pis là, ben flûte alors, et maintenant on fait quoi? On continue, on laisse tomber, on fait passer en force? Ben ils en savent rien, mort de rire. Eh, moi je dis qu'ils se demmerdent, au prix qu'on les paye, ils pourraient prendre des décisions, pis peut être même des intelligentes, à ce prix là.
mardi, mai 31, 2005
"Un âne voulait la violer"
C'est le titre qu'on pouvait lire en dernière page du journal "Blesk" de ce matin (vu dans le tram par-dessus l'épaule d'un lecteur concentré). Et avec, pour preuve, la photo de la malheureuse, de dos et en maillot de bain, ainsi que la photo de l'âne, hennissant ou rigolant (ou les deux), je ne sais pas trop. C'est quand on voit des articles pareils, qu'on se dit que la presse Tchèque a vraiment franchi des montagnes de progrès ahurissantes depuis le con-munisme. Bon, mais à la décharge du journaleux responsable de l'article, je dois dire que la dame avait réellement un cul de cheval de brasserie, et que l'âne quant à lui, avait l'air particulièrement pervers. Après tout, c'est de l'information aussi!
lundi, mai 30, 2005
Ben c'est NON!
Mort de rire, mais alors mort de rire! Les politicards français qui braillaient contre les constitutio-sceptiques des autres pays, et paf, dimanche soir, coup de bambou derrière les oreilles. Mort de rire. Et je n'te dis pas le précédents préjudiciable sur les autres, genre les Pays-Bas, les Tcheques... Mort de rire. Le Chirac, il s'en était déjà pris 5 ans de cohabitation dans la tronche, quand on lui a collé Jospin après la dissolution malheureuse du gouvernement de 1997, et qu'est ce qu'il nous refait? Une décision hâtive à la con (pardon, à la Chirac). Décidemment, il n'apprendra jamais rien ce cancre! L'aurait pu passer ça parlementairement, l'aurait pu mettre ça en consultatif, l'aurait même pu attendre un peu pour pas être le premier pays à voter contre, enfin chais, pas, l'en avait plein des solutions autres de rechange. Ben non. Ben voilà. La France est la risée du monde... Mort de rire.
jeudi, mai 26, 2005
Chuis pas chiant, mais faut pas me les briser non plus!
A force d'indulgence, l'honnête homme que je suis se ramolli, lentement mais sûrement, et sombre dans la faiblesse. La faiblesse bête et méprisable, la médiocrité misérable où l'homme n'est plus qu'une loque amorphe. Et bien non, je ne céderai pas à tout ça. Merde, merde et MERDE, j'ai ma petite fierté quand même!!!
Cher lecteur, tu dois te demander ce qui m'amène à tant de véhémence, moi qui d'ordinaire affiche un calme serein et une constance permanente. C'est extrêmement simple. Arrivé il y a 2 ans et demi en République Tchèque, et bien qu'ayant des origines 100% autochtones (tchèques), le fait d'avoir vécu les 4/5 ème de mon existence en France m'a incité à une conduite modérée, indulgente et bienveillante à l'égard des locaux ainsi qu'à leurs moeurs, us et coutumes. Je ne voulais pas sombrer dans l'attitude pédante de l'étranger colonialiste et arrogant qui vient christianiser, civiliser et éduquer le fruste primitif qui par ailleurs n'a rien demandé. "Oui, tu comprends, t'arrives de l'ouest, eux c'est pas pareil, faut comprendre, c'est différent. Tu sais, ils ont vécu une période difficile, pis c'est pas leur faute, laisse les s'adapter..." me disais-je au fond de moi. Et je me le disais tellement fort, que j'en essayais même de convaincre mes autres collèguamipotecopains, les "de l'ouest" qui eux, ne prenaient pas autant de pincettes clémentes pour négocier avec les débilantipathicons (voir définition plus loin). Ben c'est fini, stop, il n'y a plus d'excuse, plus de commisération, plus de mansuétude et plus de mollesse. Le débilantipathicon sera désormais traité comme il se doit, sans à priori sur ses origines, son vécu, ses facultés, ni ses convictions. Le débilantipathicon sera dorénavant traité tel quel, ni plus, ni moins, à savoir "j'vais t'en foutre de l'égalité de traitement dans ta méprisable gueule de crétin à grand renfort de galoches au cul que t'as encore jamais rien vu de pareil".
Et comment ça m'est viendue une telle poussée de rage colérique me demanderez-vous? Eh bien, à l'usure de l'usage, à force de côtoiement permanent et inévitable, à force de fâcheuse impression que le débilantipathicon est le seul à se reproduire, rapidement, insidieusement et sans la moindre honte, à force de sentiment qu'à défaut de guérir avec l'âge, le débilantipathicon conserve ses propriétés nuisibles et contamine gaillardement les sains. Bref, il est ainsi arrivé un moment où la présence et la nuisance du débilantipathicon ont supplanté mon niveau de tolérance et d'indulgence, anéantissant ainsi 2 années et demi d'efforts assidus et quotidiens de résistance au côté obscur de la force.
Qu'est ce qu'un débilantipathicon? A première vue, et avec la bienveillante tolérance que je lui accordais auparavant, l'on eut pu penser qu'il s'agissait de "l'autre", de celui qui est différent de soi, qui est animé d'intérêts, de sentiments, d'opinions et d'objectifs opposés à ses propres d'à soi-même, une sorte de "super con" en fait. Oui mais non, c'est pire, beaucoup plus pire. Sans vouloir donner ici une définition stricte car forcement incomplète (ben vouis, malheureusement le débilantipathicon mue, se développe et s'adapte à son environnement évolutif), je me permettrai simplement de vous dépeindre le débilantipathicon par l'exemple (pragmatisme mon amour!). Je précise que les anecdotes dépeintes ci-dessous sont véridiques, en aucun cas exhaustives mais particulièrement représentatives de ce que je souhaite démontrer, puis suffisamment parlantes pour que je n'y apporte pas la moindre observation personnelle (les faits, rien que les faits).
Exemple 01: Arrivé 2 minutes avant la fermeture d'un guichet d'une administration publique, la délicieuse fonctionnaire refusât de se préoccuper de mon cas considérant que le traitement de ma requête prendrait plus de temps que les 2 minutes de travail restantes et m'invitât sans autre forme de procès à revenir une autre fois:
Moi: "mais Madame, vous comprenez, ce n'est pas facile pour moi, je travaille et vos horaires ne sont pas des plus souples...",
Elle: "et moi je ne travaille pas peut-être? Revenez demain matin, on ouvre à partir de 7 heures".
Exemple 02: Une autre délicieuse fonctionnaire d'une autre administration publique refusa de me renouveler une pièce d'identité prétextant que le fond de ma photographie n'était pas suffisamment blanc, ne répondait donc pas aux normes officielles requises, et me retourna vers le photographe attitré de l'administration en question qui officiait quelques étages en dessous. L'affaire ne fut pas réglée pour autant lorsque je me suis adressé à la même administration mais dans un arrondissement différent, où par le plus grand des hasards la photographie était certes tout à fait conforme, par contre un document non réclamé auparavant manquait à mon dossier.
Exemple 03: Après avoir commandé une brochette de poulet avec des frites auprès d'une délicieuse serveuse sur la terrasse d'un restaurant notoire où la rôtisserie se trouve à la vue des clients, la dite brochette et les frites restèrent sur le comptoir du cuisinier pendant 14 minutes (montre au poignet) durant lesquelles la délicieuse serveuse se faisait apprendre par un collègue le fonctionnement de la caisse enregistreuse, sans se soucier des divers appels et signalements émanant de la cuisine. Pour toute réponse quant à mon étonnement sur la température de mon plat et la mollesse de mes frites, et à défaut d'excuses et de regrets, elle me lançât un regard acerbe, tournât les tallons et de sa délicieuse bouche sortit un "Vous n'êtes pas tout seul dans ce restaurant!".
Exemple 04: Maîtrisant particulièrement mal la langue tchèque à l'écrit, et de ce fait, après avoir envoyé dans la langue officielle de mon entreprise, à savoir en anglais ce qui n'est en aucun cas exceptionnel, une réponse à une question ambiguë de l'une de mes collègues tchèques, icelle me retournât la réponse suivante: "Cher collègue, il est certes intéressant que vous maîtrisiez parfaitement les langues étrangères, mais nous vivons en République Tchèque, alors nous ne devrions pas oublier cette langue mais l'honorer. J'ai, malgré cela, traduit votre écrit, cependant votre réponse n'est pas adéquate à ma question. J'ai besoin de savoir [... bla bla bla ...]. Dans le cas où ce ne serait pas suffisant, je me ferai un plaisir de vous envoyer une traduction en anglais".
Exemple 05: Ayant un matin retiré de l'argent liquide auprès d'un distributeur automatique qui, malheureusement mais à l'instar de tous les autres distributeurs de la République entière, ne dispense que des grosses coupures, je me suis arrêté dans un tabac-presse pour acheter un paquet de chewing-gum (eh oui, j'ai arrêté de fumer). N'étant pas en mesure de me rendre le change sur mon billet, la délicieuse buraliste reprit sèchement le paquet de chewing-gum qu'elle venait de déposer sur le comptoir et me lançât agressivement "J'ai pas de monnaie, alors pas de chewing-gum!".
Exemple 06: Désirant prendre un rendez-vous chez mon dentiste, révision classique biannuelle des crocs, je décroche le téléphone, compose le numéro qui va bien, et entends à l'autre bout de l'appareil la délicieuse voix de la délicieuse secrétaire du cabinet:
Elle: "cabinet dentaire",
Moi: "bonjour Mademoiselle, je me présente [...], je souhaiterais [...]",
Elle: "c'est une urgence?",
Moi: "euh, pas vraiment, c'est pour...",
Elle, sans me laisser terminer: "le [...] à [...]", soit 6 semaines plus tard,
Moi: "et vous n'auriez pas, s'il vous plait, une date plus proche?",
Elle: "c'est une urgence, oui ou non?",
Moi: "euh, ben non, pas vraiment, mais...",
Elle, sans attendre la fin de ma phrase: "Alors le [...] à [...]", soit toujours la même date, 6 semaines plus tard, et elle raccroche le téléphone.
Exemple 07: Ayant décidé d'aller au cinéma un beau dimanche aux alentours de 13:00, et après nous être levés comme un dimanche matin, disons un peu tard, n'ayant de ce fait pas petit déjeuné, ni brunché afin de ne pas louper la séance, nous faisons une halte rapide au Mc Do pour goinfrer quelques hamburgers devant la toile. Nous Achetons nos tickets, et nous nous présentons devant le teenager pubertaire à lunettes cul de bouteilles qui déchire nos tickets tout en regardant le sachet Mc Do:
Lui: "il est interdit de consommer dans le cinéma des produits qui n'ont pas été achetés chez nous",
Moi: "ben vouis, mais vous ne vendez pas de hamburgers, vous ne vendez pas de chicken nuggets, et vous n'avez que du sucré",
Lui: "je sais, mais il est interdit de consommer dans le cinéma des produits qui n'ont pas été achetés chez nous, on n'est pas Mc Donald",
Moi: "oui jeune homme, certes, j'entends bien, mais les produits que j'essaye d'introduire ne concurrencent en aucune façon vos propres articles puisque vous n'en commercialisez pas d'identiques",
Lui: "c'est le règlement, il est interdit de consommer dans le cinéma des produits qui n'ont pas été achetés chez nous", et derrière, la queue de commencer à grandir, grandir...
Moi: "bon, alors on fait quoi? La séance commence dans une minute, et nous n'aurons jamais le temps de terminer nos Mc Donalderies",
Lui: "mangez-les, jetez-les, mais mettez-vous de côté, vous empêchez les gens d'entrer".
Exemple 08: Après une promenade en ville, tout en passant devant une brasserie sympathique où la bière est servie correctement, nous décidâmes d'aller nous rincer le gosier avec quelques Pilsner Urquell bien méritées. Malgré que la brasserie fut relativement vaste, la totalité des tables non occupées, soit les 3/4 de l'établissement, supportaient (les tables) le petit écriteau notoirement connu promouvant une célèbre marque de cartes bancaires et sur lequel (l'écriteau) est inscrit de façon ostentatoire le mot "Réservé". Je m'adresse alors à la délicieuse serveuse qui passait par là:
Moi: "excusez-moi Mademoiselle, mais les réservations, là, elles sont à partir de quelle heure?",
Elle: "20 heures",
Moi, en regardant ma montre: "Toutes? Mais il n'est seulement que 18:45...",
Elle: "oui, elles sont toutes réservées!",
Moi: "mais Mademoiselle, nous n'en avons que pour une demie heure maximum, 2 bières, 1 cola et nous quitterons la table au plus tard à 19:30",
Elle: "oui, mais après faudra que je la nettoie, que je la prépare, que je range les chaises, et elle ne sera jamais prête pour 20 heures, désolée".
Exemple 09: Pris par mon travail et ne voulant pas aller déjeuner seul, je me rends à la boucherie-charcuterie du coin pour acheter quelques sauciflardises et deux petits pains au sel. Et tandis que je regarde dans la vitrine ce que je vais bien choisir parmi les 5m de large et les 1,5m de profondeur du rayon:
La vendeuse: "suivant!",
Moi: "euh... alors... ben...",
La vendeuse: "alors, qu'est ce que ça sera?",
Moi: "alors donnez moi, s'il vous plait, 100 grammes du fromage, là...", tout en montrant du doigts,
La vendeuse: "combien?",
Moi: "100 grammes",
La vendeuse: "10 décas?",
Moi: "oui, c'est ça, 100 grammes ou 10 décagrammes". Je dois ici vous préciser, amis lecteurs, que les Tchèques ont tendance à tout calculer en décagrammes, comme s'ils n'avaient jamais acheté 3 grammes pour égayer une petite partie de jambes en l'air entre copains copines un samedi soir.
La vendeuse: "et ensuite?",
Moi: "euh... alors... ben...",
La vendeuse: "alors, qu'est ce que ça sera ensuite?",
Moi: "alors donnez moi, s'il vous plait, 15 tranches du saucisson en tranches, là...", tout en montrant...
La vendeuse: "écoutez, j'ai pas le temps de compter les tranches, il y a des gens qui attendent derrière vous",
Moi: "ben alors, chais pas, donnez m'en 150 grammes",
La vendeuse: "combien?",
Moi: "150 grammes",
La vendeuse: "15 décas?",
Moi: "oui, c'est ça, 150 grammes ou 15 décagrammes". Je dois ici de nouveau, chers amis lecteurs, vous préciser que les Tchèques n'aiment vraiment pas compter en grammes, et qu'apparemment une partie de la population, et plus particulièrement les vendeuses des rayons "au détail", sont carrément allergiques à tout ce qui n'est pas du déca (gramme).
La vendeuse: "ça sera tout?",
Moi: "non, j'aimerais bien encore 3 décas de petits pains au sel",
La vendeuse: "3 petits pains?",
Moi: "non, 3 décas",
La vendeuse: "?????!!!!!",
Moi: "ben chais, pas mais si vous ne pouvez pas me compter les tranches de saucisson, je me suis dit qu'avec les petits pains...",
Crispée comme le trou de balle d'un dromadaire dans une tempête de sable, la vendeuse dépose mon petit sachet derrière elle et s'écrit "suivant!".
Exemple 10: Me rendant avec 4 autres collègues de bureau dans notre "cantine" habituelle, restaurant relativement huppé en soirée mais faisant "plat du jour" bon et abordable à midi, nous nous installons en terrasse autour d'une table ronde pour 4 personnes. N'ayant pas de chance et donc pas de 5 ème chaise, je m'adresse à la délicieuse quadragénaire blonde de la table d'à côté, vêtue (la dame) d'un tailleur haut de game, lunettes Christian Lacroix dans ses cheveux brushingués, greluchon bellâtre musclé et halé assis en face d'elle, sac à main Louis Vuitton justement posé sur l'objet de ma convoitise:
Moi: "excusez-moi Madame, puis je vous prendre cette chaise?", posant déjà mes mains dessus afin de la saisir, sûr de son consentement,
Elle: "certainement pas!", répondit-elle sèchement,
Moi: "vous attendez sans doute quelqu'un?",
Elle: "en quoi ça vous regarde?", encore plus sèchement,
Moi: "c'est à dire que comme la chaise libre la plus proche se trouve être celle-ci...",
Elle: "eh bien non, cette chaise n'est pas libre!".
Exemple 11: Mon briquet m'ayant lâchement abandonné lors de la sortie d'un cinéma tardif (après 22:00, et à l'époque où je fumais encore, rassure-toi maman je n'ai pas repris, enfin pas encore), je me dirige vers un jeune homme adossé contre la vitrine d'un Mc Do dont il semblait être le gardien de nuit, venant lui-même d'allumer une cigarette:
Moi: "bonsoir, excusez-moi pourriez-vous me donner du feux s'il vous plait?",
Lui, la cigarette au bec, sans me regarder: "breuk slijd pratghuf grtuikkk...",
Moi: "pardon?",
Lui: "je ne suis pas là pour ça!",
Moi, stupéfait, avec l'impression d'avoir mal compris "???!!!... excusez-moi, pourriez-vous me prêter votre briquet afin que j'allume ma cigarette?",
Lui: "NON! Je ne suis pas là pour ça".
Exemple 12: Après être monté dans le tram qui me conduit à la maison en fin de journée, je me saisis d'une main courante dans l'allée et remarque une charmante petite fille (6 à 8 ans) assise sur le siège en face de moi au niveau de ma taille. Contente d'avoir terminé l'école et de rentrer à la maison avec sa maman qui était assise sur le siège derrière elle, la petite entame (ou continue) une discussion de petite fille, tantôt se parlant à elle-même, tantôt à sa maman:
La petite fille, en gigotant sur son siège et se retournant de temps en temps vers sa maman: "et tu sais maman, à l'école, mes copines [...] et même que Martina [...] alors la maîtresse [...] ouah maman, regarde la voiture [...] et qu'est ce qu'on mange ce soir? [...] parce que dans la cours de recréation...",
La maman lui coupant nette la parole et s'écriant suffisamment fort afin que le totalité de la rame de tram entende les brillantes paroles à haute teneur pédagogique: "mais tu vas cesser de jacasser, tu crois que ça intéresse quelqu'un tes stupidités?!"
Exemple 13: Assis avec deux copines à la terrasse d'une pizzeria excentrée, nous passons en revue le menu:
L'une: "tiens, j'ai bien envie d'une pizza aux épinards",
L'autre: "vouis, mais elles sont trop grandes, on partage?",
L'une: "ok, on fait moitié-moitié",
Moi: "tiens, je prendrais bien la quattro stagione avec les fruits de mer, ça me manque beaucoup ici les fruits de mer",
L'une: "beurk... je peux pas, moi",
L'autre: "ah ben moi si, j'adore, mais sur les pizzas, bôf",
L'une: "pis chais pas si ici, dans une pizzeria...",
Moi: "oh tu sais, c'est du congelé, il ne devrait pas y avoir de risque",
Arrive la serveuse, charmante, comme une serveuse tchèque, pour prendre la commande:
L'une: "alors, une pizza aux épinards, et si vous pouvez nous la servir sur deux assiettes, on va la partager",
Moi: "alors une aux fruits de mer, entière rien que pour moi, la quattro stagione",
Pis on discute, on boit quelques bières, on discute, et arrivent les pizzas...
La serveuse: "les deux moitiés de pizza aux épinards?",
L'une: "ici",
L'autre: "oui, ici aussi",
La serveuse: "la quattro formagio?"
Moi: "???!!! euh, il doit y avoir une erreur, c'était une quattro stagione...",
La serveuse: "ah? c'est bizarre...",
Moi, me tournant vers mes copines, assailli (moi) d'un doute soudain: "j'ai bien dit une quattro stagione, non?"
L'une: "oui, bien sûr, je me souviens",
L'autre: "oui oui, aux fruits de mer",
La serveuse: "bon, je vais voir...", et emporte la pizza aux quatre frometons.
Au bout de 20 secondes arrive une autre serveuse, tenant la même pizza dans la main et m'annonce froidement: "non Monsieur, c'est pas une erreur, il est bien marqué le numéro 14 (?!) sur ma petite fiche, alors c'est bien votre commande et donc votre pizza. Bon appétit, Monsieur", et me jette l'assiette sur la table comme une paire de claque dans la figure, tourne militairement les talons, et s'en retourne dans le restaurant dandinant fièrement ses jolies fesses comme une grosse vache médaillée au salon de l'agriculture avant même que j'eusse la présence d'esprit de réagir, pétrifié de stupéfaction et aphone d'atterration.
Et je vais m'arrêter là, chers lecteurs, car les exemples sont nombreux, abondants, et que contrairement à ce que vous pourriez naïvement croire de prime abord (et que moi-même croyais encore récemment), ces comportements ne sont pas exception, mais navrante réalité quotidienne. Et oui, dans les pays dits de l'ouest, le management, le coaching individuel, l'apprentissage du relationnel collectif, la maîtrise de son attitude, de son expression orale, de la prise de parole en public, et la gestion de ses propres frustrations ont déjà porté leurs fruits, réduisant significativement de telles attitudes navrantes (je dis bien "réduisant" et non pas "éliminant"). Ici, en République Tchèque, tout reste à faire, et même si de nombreuses entreprises généralement étrangères ont heureusement apporté beaucoup d'améliorations dans le comportement de leurs employés, la majorités d'entres-elles se trouvent confrontées au nettoyage des écuries d'Augias.
Bref, en conclusion et pour synthétiser, le débilantipathicon peut souvent être un ancien petit fonctionnaire de l'administration publique communiste (généralement âgé) ignorant qu'un bouleversement social a eu lieu il y a quinze ans de cela (résistance au changement et incapacité d'adaptation). Le débilantipathicon exprime par le dédain sa frustration d'exercer un métier déplaisant et ennuyeux dans lequel il ne voit qu'une simple source de revenu minimum, aucunement l'aboutissement d'une vocation longtemps désirées (anticipation, planification de sa carrière et acceptation de son rôle dans la société et réalisation personnelle). Le débilantipathicon dissimule son incompétence professionnelle par le mépris des connaissances/facultés d'autrui (gestion de la frustration). Il camoufle sa propre limitation intellectuelle derrière l'étalage ostensible d'aptitudes ordinaires voire infantiles (parle bruyamment, coupe la parole, exprime plusieurs fois les mêmes opinions, attitude négativiste du "NON"). Le débilantipathicon est constamment irrité par des broutilles insignifiantes et incontrôlables (le mauvais temps, les menstruations, manque total de positivisme). Le débilantipathicon affirme son ridicule pouvoir, son autorité misérable, par un refus systématique à toute exception (absence de relativisation, de recul et de gestion de l'autorité). Il étouffe sa propre sagacité et son sens commun en appliquant strictement les règlements et les prescriptions (ignorance du fondamental et de l'accessoire, prise de recul). Le débilantipathicon ignore l'empathie, l'affabilité, tout autrui est rival auquel il faut invariablement mais fermement s'opposer (trouble primitif et inassouvi de domination). Le débilantipathicon s'habille d'apparences pour masquer sa frustrante médiocrité. Le débilantipathicon ne sourit pas, car "seul rit le crétin", il n'est pas aimable car "la courtoisie est le propre des faibles" (gestion de l'affirmation de soi, du "moi" freudien). Le débilantipathicon refoule ses complexes par une agressivité verbale (voire physique) irrationnelle (sur sa famille, son chien, ses clients...). Le débilantipathicon est généralement lâche, il ne libère ses aigreurs et ses acrimonies que sur ses tributaires (familiaux, professionnels...) ne pouvant s'opposer à lui (absence de gestion du risque, incapacité à convaincre mais à imposer). Le débilantipathicon ne peut pas être à ses yeux débilantipathicon puisque tous les autres le sont (principe de remise en cause, rappelez-vous du jeune scout au milieu de la forêt se disant "ah ben flûte, les andouilles, ils se sont tous perdus sauf moi!"). Le débilantipathicon ne peut pas se contenter de peu, puisqu'il n'a rien, alors il lui faut tout (concupiscence, médisance, malveillance). Le débilantipathicon détruit car il ne sait pas construire (complexe lié au passage manqué de l'état de nouveau-né à l'enfance constructive). Le débilantipathicon n'a pas d'imagination puisqu'il est limité par ses propres déficits, il en découle qu'il n'a pas d'humour non plus, car l'humour est esprit, et l'esprit est imagination (il n'est ainsi pas humain vu que l'humour est le propre de l'homme). Ainsi ne pouvant pas imaginer (concevoir) qu'un inconnu puisse exister, le débilantipathicon se complait dans ce qu'il connaît, l'ordinaire, le banal et refuse radicalement le nouveau, le différent (opposition systématique au changement). De ce fait, inconscient du nouveau, du différent, de l'au-dessus, et de l'à côté, la vision d'un monde à 360 degrés, source constante d'enseignement et de découverte, lui est inconcevable. Finalement, le débilantipathicon n'a que le mépris de la vie (et donc des autres) n'en ayant pas trouvé le sens, la raison ni la sagesse (la vie ne trouve souvent son sens qu'à l'approche de la mort).
Ainsi cher lecteur, parce que conforté dans son attitude si l'on ne s'oppose, j'ai pris la difficile décision d'à partir de dorénavant de calquer mon comportement sur celui du débilantipathicon, faisant fi de la bienséance, de la courtoisie, de la civilité et de la retenue. Agression verbale pour agression verbale, regard acerbe pour regard acerbe, plainte auprès du management pour le moindre comportement déplacé, j'appliquerai systématiquement, à la lettre et pour ainsi dire débilantipathiconnement la loi du talion. Certes, je ne caresse aucunement l'espoir de guérir la République Tchèque du débilantipathicon à moi tout seul, mais c'est la seule façon, et sans doute pas la meilleure, que j'ai trouvée pour soigner mes propres frustrations face à cette nuisible engeance.
Cher lecteur, tu dois te demander ce qui m'amène à tant de véhémence, moi qui d'ordinaire affiche un calme serein et une constance permanente. C'est extrêmement simple. Arrivé il y a 2 ans et demi en République Tchèque, et bien qu'ayant des origines 100% autochtones (tchèques), le fait d'avoir vécu les 4/5 ème de mon existence en France m'a incité à une conduite modérée, indulgente et bienveillante à l'égard des locaux ainsi qu'à leurs moeurs, us et coutumes. Je ne voulais pas sombrer dans l'attitude pédante de l'étranger colonialiste et arrogant qui vient christianiser, civiliser et éduquer le fruste primitif qui par ailleurs n'a rien demandé. "Oui, tu comprends, t'arrives de l'ouest, eux c'est pas pareil, faut comprendre, c'est différent. Tu sais, ils ont vécu une période difficile, pis c'est pas leur faute, laisse les s'adapter..." me disais-je au fond de moi. Et je me le disais tellement fort, que j'en essayais même de convaincre mes autres collèguamipotecopains, les "de l'ouest" qui eux, ne prenaient pas autant de pincettes clémentes pour négocier avec les débilantipathicons (voir définition plus loin). Ben c'est fini, stop, il n'y a plus d'excuse, plus de commisération, plus de mansuétude et plus de mollesse. Le débilantipathicon sera désormais traité comme il se doit, sans à priori sur ses origines, son vécu, ses facultés, ni ses convictions. Le débilantipathicon sera dorénavant traité tel quel, ni plus, ni moins, à savoir "j'vais t'en foutre de l'égalité de traitement dans ta méprisable gueule de crétin à grand renfort de galoches au cul que t'as encore jamais rien vu de pareil".
Et comment ça m'est viendue une telle poussée de rage colérique me demanderez-vous? Eh bien, à l'usure de l'usage, à force de côtoiement permanent et inévitable, à force de fâcheuse impression que le débilantipathicon est le seul à se reproduire, rapidement, insidieusement et sans la moindre honte, à force de sentiment qu'à défaut de guérir avec l'âge, le débilantipathicon conserve ses propriétés nuisibles et contamine gaillardement les sains. Bref, il est ainsi arrivé un moment où la présence et la nuisance du débilantipathicon ont supplanté mon niveau de tolérance et d'indulgence, anéantissant ainsi 2 années et demi d'efforts assidus et quotidiens de résistance au côté obscur de la force.
Qu'est ce qu'un débilantipathicon? A première vue, et avec la bienveillante tolérance que je lui accordais auparavant, l'on eut pu penser qu'il s'agissait de "l'autre", de celui qui est différent de soi, qui est animé d'intérêts, de sentiments, d'opinions et d'objectifs opposés à ses propres d'à soi-même, une sorte de "super con" en fait. Oui mais non, c'est pire, beaucoup plus pire. Sans vouloir donner ici une définition stricte car forcement incomplète (ben vouis, malheureusement le débilantipathicon mue, se développe et s'adapte à son environnement évolutif), je me permettrai simplement de vous dépeindre le débilantipathicon par l'exemple (pragmatisme mon amour!). Je précise que les anecdotes dépeintes ci-dessous sont véridiques, en aucun cas exhaustives mais particulièrement représentatives de ce que je souhaite démontrer, puis suffisamment parlantes pour que je n'y apporte pas la moindre observation personnelle (les faits, rien que les faits).
Exemple 01: Arrivé 2 minutes avant la fermeture d'un guichet d'une administration publique, la délicieuse fonctionnaire refusât de se préoccuper de mon cas considérant que le traitement de ma requête prendrait plus de temps que les 2 minutes de travail restantes et m'invitât sans autre forme de procès à revenir une autre fois:
Moi: "mais Madame, vous comprenez, ce n'est pas facile pour moi, je travaille et vos horaires ne sont pas des plus souples...",
Elle: "et moi je ne travaille pas peut-être? Revenez demain matin, on ouvre à partir de 7 heures".
Exemple 02: Une autre délicieuse fonctionnaire d'une autre administration publique refusa de me renouveler une pièce d'identité prétextant que le fond de ma photographie n'était pas suffisamment blanc, ne répondait donc pas aux normes officielles requises, et me retourna vers le photographe attitré de l'administration en question qui officiait quelques étages en dessous. L'affaire ne fut pas réglée pour autant lorsque je me suis adressé à la même administration mais dans un arrondissement différent, où par le plus grand des hasards la photographie était certes tout à fait conforme, par contre un document non réclamé auparavant manquait à mon dossier.
Exemple 03: Après avoir commandé une brochette de poulet avec des frites auprès d'une délicieuse serveuse sur la terrasse d'un restaurant notoire où la rôtisserie se trouve à la vue des clients, la dite brochette et les frites restèrent sur le comptoir du cuisinier pendant 14 minutes (montre au poignet) durant lesquelles la délicieuse serveuse se faisait apprendre par un collègue le fonctionnement de la caisse enregistreuse, sans se soucier des divers appels et signalements émanant de la cuisine. Pour toute réponse quant à mon étonnement sur la température de mon plat et la mollesse de mes frites, et à défaut d'excuses et de regrets, elle me lançât un regard acerbe, tournât les tallons et de sa délicieuse bouche sortit un "Vous n'êtes pas tout seul dans ce restaurant!".
Exemple 04: Maîtrisant particulièrement mal la langue tchèque à l'écrit, et de ce fait, après avoir envoyé dans la langue officielle de mon entreprise, à savoir en anglais ce qui n'est en aucun cas exceptionnel, une réponse à une question ambiguë de l'une de mes collègues tchèques, icelle me retournât la réponse suivante: "Cher collègue, il est certes intéressant que vous maîtrisiez parfaitement les langues étrangères, mais nous vivons en République Tchèque, alors nous ne devrions pas oublier cette langue mais l'honorer. J'ai, malgré cela, traduit votre écrit, cependant votre réponse n'est pas adéquate à ma question. J'ai besoin de savoir [... bla bla bla ...]. Dans le cas où ce ne serait pas suffisant, je me ferai un plaisir de vous envoyer une traduction en anglais".
Exemple 05: Ayant un matin retiré de l'argent liquide auprès d'un distributeur automatique qui, malheureusement mais à l'instar de tous les autres distributeurs de la République entière, ne dispense que des grosses coupures, je me suis arrêté dans un tabac-presse pour acheter un paquet de chewing-gum (eh oui, j'ai arrêté de fumer). N'étant pas en mesure de me rendre le change sur mon billet, la délicieuse buraliste reprit sèchement le paquet de chewing-gum qu'elle venait de déposer sur le comptoir et me lançât agressivement "J'ai pas de monnaie, alors pas de chewing-gum!".
Exemple 06: Désirant prendre un rendez-vous chez mon dentiste, révision classique biannuelle des crocs, je décroche le téléphone, compose le numéro qui va bien, et entends à l'autre bout de l'appareil la délicieuse voix de la délicieuse secrétaire du cabinet:
Elle: "cabinet dentaire",
Moi: "bonjour Mademoiselle, je me présente [...], je souhaiterais [...]",
Elle: "c'est une urgence?",
Moi: "euh, pas vraiment, c'est pour...",
Elle, sans me laisser terminer: "le [...] à [...]", soit 6 semaines plus tard,
Moi: "et vous n'auriez pas, s'il vous plait, une date plus proche?",
Elle: "c'est une urgence, oui ou non?",
Moi: "euh, ben non, pas vraiment, mais...",
Elle, sans attendre la fin de ma phrase: "Alors le [...] à [...]", soit toujours la même date, 6 semaines plus tard, et elle raccroche le téléphone.
Exemple 07: Ayant décidé d'aller au cinéma un beau dimanche aux alentours de 13:00, et après nous être levés comme un dimanche matin, disons un peu tard, n'ayant de ce fait pas petit déjeuné, ni brunché afin de ne pas louper la séance, nous faisons une halte rapide au Mc Do pour goinfrer quelques hamburgers devant la toile. Nous Achetons nos tickets, et nous nous présentons devant le teenager pubertaire à lunettes cul de bouteilles qui déchire nos tickets tout en regardant le sachet Mc Do:
Lui: "il est interdit de consommer dans le cinéma des produits qui n'ont pas été achetés chez nous",
Moi: "ben vouis, mais vous ne vendez pas de hamburgers, vous ne vendez pas de chicken nuggets, et vous n'avez que du sucré",
Lui: "je sais, mais il est interdit de consommer dans le cinéma des produits qui n'ont pas été achetés chez nous, on n'est pas Mc Donald",
Moi: "oui jeune homme, certes, j'entends bien, mais les produits que j'essaye d'introduire ne concurrencent en aucune façon vos propres articles puisque vous n'en commercialisez pas d'identiques",
Lui: "c'est le règlement, il est interdit de consommer dans le cinéma des produits qui n'ont pas été achetés chez nous", et derrière, la queue de commencer à grandir, grandir...
Moi: "bon, alors on fait quoi? La séance commence dans une minute, et nous n'aurons jamais le temps de terminer nos Mc Donalderies",
Lui: "mangez-les, jetez-les, mais mettez-vous de côté, vous empêchez les gens d'entrer".
Exemple 08: Après une promenade en ville, tout en passant devant une brasserie sympathique où la bière est servie correctement, nous décidâmes d'aller nous rincer le gosier avec quelques Pilsner Urquell bien méritées. Malgré que la brasserie fut relativement vaste, la totalité des tables non occupées, soit les 3/4 de l'établissement, supportaient (les tables) le petit écriteau notoirement connu promouvant une célèbre marque de cartes bancaires et sur lequel (l'écriteau) est inscrit de façon ostentatoire le mot "Réservé". Je m'adresse alors à la délicieuse serveuse qui passait par là:
Moi: "excusez-moi Mademoiselle, mais les réservations, là, elles sont à partir de quelle heure?",
Elle: "20 heures",
Moi, en regardant ma montre: "Toutes? Mais il n'est seulement que 18:45...",
Elle: "oui, elles sont toutes réservées!",
Moi: "mais Mademoiselle, nous n'en avons que pour une demie heure maximum, 2 bières, 1 cola et nous quitterons la table au plus tard à 19:30",
Elle: "oui, mais après faudra que je la nettoie, que je la prépare, que je range les chaises, et elle ne sera jamais prête pour 20 heures, désolée".
Exemple 09: Pris par mon travail et ne voulant pas aller déjeuner seul, je me rends à la boucherie-charcuterie du coin pour acheter quelques sauciflardises et deux petits pains au sel. Et tandis que je regarde dans la vitrine ce que je vais bien choisir parmi les 5m de large et les 1,5m de profondeur du rayon:
La vendeuse: "suivant!",
Moi: "euh... alors... ben...",
La vendeuse: "alors, qu'est ce que ça sera?",
Moi: "alors donnez moi, s'il vous plait, 100 grammes du fromage, là...", tout en montrant du doigts,
La vendeuse: "combien?",
Moi: "100 grammes",
La vendeuse: "10 décas?",
Moi: "oui, c'est ça, 100 grammes ou 10 décagrammes". Je dois ici vous préciser, amis lecteurs, que les Tchèques ont tendance à tout calculer en décagrammes, comme s'ils n'avaient jamais acheté 3 grammes pour égayer une petite partie de jambes en l'air entre copains copines un samedi soir.
La vendeuse: "et ensuite?",
Moi: "euh... alors... ben...",
La vendeuse: "alors, qu'est ce que ça sera ensuite?",
Moi: "alors donnez moi, s'il vous plait, 15 tranches du saucisson en tranches, là...", tout en montrant...
La vendeuse: "écoutez, j'ai pas le temps de compter les tranches, il y a des gens qui attendent derrière vous",
Moi: "ben alors, chais pas, donnez m'en 150 grammes",
La vendeuse: "combien?",
Moi: "150 grammes",
La vendeuse: "15 décas?",
Moi: "oui, c'est ça, 150 grammes ou 15 décagrammes". Je dois ici de nouveau, chers amis lecteurs, vous préciser que les Tchèques n'aiment vraiment pas compter en grammes, et qu'apparemment une partie de la population, et plus particulièrement les vendeuses des rayons "au détail", sont carrément allergiques à tout ce qui n'est pas du déca (gramme).
La vendeuse: "ça sera tout?",
Moi: "non, j'aimerais bien encore 3 décas de petits pains au sel",
La vendeuse: "3 petits pains?",
Moi: "non, 3 décas",
La vendeuse: "?????!!!!!",
Moi: "ben chais, pas mais si vous ne pouvez pas me compter les tranches de saucisson, je me suis dit qu'avec les petits pains...",
Crispée comme le trou de balle d'un dromadaire dans une tempête de sable, la vendeuse dépose mon petit sachet derrière elle et s'écrit "suivant!".
Exemple 10: Me rendant avec 4 autres collègues de bureau dans notre "cantine" habituelle, restaurant relativement huppé en soirée mais faisant "plat du jour" bon et abordable à midi, nous nous installons en terrasse autour d'une table ronde pour 4 personnes. N'ayant pas de chance et donc pas de 5 ème chaise, je m'adresse à la délicieuse quadragénaire blonde de la table d'à côté, vêtue (la dame) d'un tailleur haut de game, lunettes Christian Lacroix dans ses cheveux brushingués, greluchon bellâtre musclé et halé assis en face d'elle, sac à main Louis Vuitton justement posé sur l'objet de ma convoitise:
Moi: "excusez-moi Madame, puis je vous prendre cette chaise?", posant déjà mes mains dessus afin de la saisir, sûr de son consentement,
Elle: "certainement pas!", répondit-elle sèchement,
Moi: "vous attendez sans doute quelqu'un?",
Elle: "en quoi ça vous regarde?", encore plus sèchement,
Moi: "c'est à dire que comme la chaise libre la plus proche se trouve être celle-ci...",
Elle: "eh bien non, cette chaise n'est pas libre!".
Exemple 11: Mon briquet m'ayant lâchement abandonné lors de la sortie d'un cinéma tardif (après 22:00, et à l'époque où je fumais encore, rassure-toi maman je n'ai pas repris, enfin pas encore), je me dirige vers un jeune homme adossé contre la vitrine d'un Mc Do dont il semblait être le gardien de nuit, venant lui-même d'allumer une cigarette:
Moi: "bonsoir, excusez-moi pourriez-vous me donner du feux s'il vous plait?",
Lui, la cigarette au bec, sans me regarder: "breuk slijd pratghuf grtuikkk...",
Moi: "pardon?",
Lui: "je ne suis pas là pour ça!",
Moi, stupéfait, avec l'impression d'avoir mal compris "???!!!... excusez-moi, pourriez-vous me prêter votre briquet afin que j'allume ma cigarette?",
Lui: "NON! Je ne suis pas là pour ça".
Exemple 12: Après être monté dans le tram qui me conduit à la maison en fin de journée, je me saisis d'une main courante dans l'allée et remarque une charmante petite fille (6 à 8 ans) assise sur le siège en face de moi au niveau de ma taille. Contente d'avoir terminé l'école et de rentrer à la maison avec sa maman qui était assise sur le siège derrière elle, la petite entame (ou continue) une discussion de petite fille, tantôt se parlant à elle-même, tantôt à sa maman:
La petite fille, en gigotant sur son siège et se retournant de temps en temps vers sa maman: "et tu sais maman, à l'école, mes copines [...] et même que Martina [...] alors la maîtresse [...] ouah maman, regarde la voiture [...] et qu'est ce qu'on mange ce soir? [...] parce que dans la cours de recréation...",
La maman lui coupant nette la parole et s'écriant suffisamment fort afin que le totalité de la rame de tram entende les brillantes paroles à haute teneur pédagogique: "mais tu vas cesser de jacasser, tu crois que ça intéresse quelqu'un tes stupidités?!"
Exemple 13: Assis avec deux copines à la terrasse d'une pizzeria excentrée, nous passons en revue le menu:
L'une: "tiens, j'ai bien envie d'une pizza aux épinards",
L'autre: "vouis, mais elles sont trop grandes, on partage?",
L'une: "ok, on fait moitié-moitié",
Moi: "tiens, je prendrais bien la quattro stagione avec les fruits de mer, ça me manque beaucoup ici les fruits de mer",
L'une: "beurk... je peux pas, moi",
L'autre: "ah ben moi si, j'adore, mais sur les pizzas, bôf",
L'une: "pis chais pas si ici, dans une pizzeria...",
Moi: "oh tu sais, c'est du congelé, il ne devrait pas y avoir de risque",
Arrive la serveuse, charmante, comme une serveuse tchèque, pour prendre la commande:
L'une: "alors, une pizza aux épinards, et si vous pouvez nous la servir sur deux assiettes, on va la partager",
Moi: "alors une aux fruits de mer, entière rien que pour moi, la quattro stagione",
Pis on discute, on boit quelques bières, on discute, et arrivent les pizzas...
La serveuse: "les deux moitiés de pizza aux épinards?",
L'une: "ici",
L'autre: "oui, ici aussi",
La serveuse: "la quattro formagio?"
Moi: "???!!! euh, il doit y avoir une erreur, c'était une quattro stagione...",
La serveuse: "ah? c'est bizarre...",
Moi, me tournant vers mes copines, assailli (moi) d'un doute soudain: "j'ai bien dit une quattro stagione, non?"
L'une: "oui, bien sûr, je me souviens",
L'autre: "oui oui, aux fruits de mer",
La serveuse: "bon, je vais voir...", et emporte la pizza aux quatre frometons.
Au bout de 20 secondes arrive une autre serveuse, tenant la même pizza dans la main et m'annonce froidement: "non Monsieur, c'est pas une erreur, il est bien marqué le numéro 14 (?!) sur ma petite fiche, alors c'est bien votre commande et donc votre pizza. Bon appétit, Monsieur", et me jette l'assiette sur la table comme une paire de claque dans la figure, tourne militairement les talons, et s'en retourne dans le restaurant dandinant fièrement ses jolies fesses comme une grosse vache médaillée au salon de l'agriculture avant même que j'eusse la présence d'esprit de réagir, pétrifié de stupéfaction et aphone d'atterration.
Et je vais m'arrêter là, chers lecteurs, car les exemples sont nombreux, abondants, et que contrairement à ce que vous pourriez naïvement croire de prime abord (et que moi-même croyais encore récemment), ces comportements ne sont pas exception, mais navrante réalité quotidienne. Et oui, dans les pays dits de l'ouest, le management, le coaching individuel, l'apprentissage du relationnel collectif, la maîtrise de son attitude, de son expression orale, de la prise de parole en public, et la gestion de ses propres frustrations ont déjà porté leurs fruits, réduisant significativement de telles attitudes navrantes (je dis bien "réduisant" et non pas "éliminant"). Ici, en République Tchèque, tout reste à faire, et même si de nombreuses entreprises généralement étrangères ont heureusement apporté beaucoup d'améliorations dans le comportement de leurs employés, la majorités d'entres-elles se trouvent confrontées au nettoyage des écuries d'Augias.
Bref, en conclusion et pour synthétiser, le débilantipathicon peut souvent être un ancien petit fonctionnaire de l'administration publique communiste (généralement âgé) ignorant qu'un bouleversement social a eu lieu il y a quinze ans de cela (résistance au changement et incapacité d'adaptation). Le débilantipathicon exprime par le dédain sa frustration d'exercer un métier déplaisant et ennuyeux dans lequel il ne voit qu'une simple source de revenu minimum, aucunement l'aboutissement d'une vocation longtemps désirées (anticipation, planification de sa carrière et acceptation de son rôle dans la société et réalisation personnelle). Le débilantipathicon dissimule son incompétence professionnelle par le mépris des connaissances/facultés d'autrui (gestion de la frustration). Il camoufle sa propre limitation intellectuelle derrière l'étalage ostensible d'aptitudes ordinaires voire infantiles (parle bruyamment, coupe la parole, exprime plusieurs fois les mêmes opinions, attitude négativiste du "NON"). Le débilantipathicon est constamment irrité par des broutilles insignifiantes et incontrôlables (le mauvais temps, les menstruations, manque total de positivisme). Le débilantipathicon affirme son ridicule pouvoir, son autorité misérable, par un refus systématique à toute exception (absence de relativisation, de recul et de gestion de l'autorité). Il étouffe sa propre sagacité et son sens commun en appliquant strictement les règlements et les prescriptions (ignorance du fondamental et de l'accessoire, prise de recul). Le débilantipathicon ignore l'empathie, l'affabilité, tout autrui est rival auquel il faut invariablement mais fermement s'opposer (trouble primitif et inassouvi de domination). Le débilantipathicon s'habille d'apparences pour masquer sa frustrante médiocrité. Le débilantipathicon ne sourit pas, car "seul rit le crétin", il n'est pas aimable car "la courtoisie est le propre des faibles" (gestion de l'affirmation de soi, du "moi" freudien). Le débilantipathicon refoule ses complexes par une agressivité verbale (voire physique) irrationnelle (sur sa famille, son chien, ses clients...). Le débilantipathicon est généralement lâche, il ne libère ses aigreurs et ses acrimonies que sur ses tributaires (familiaux, professionnels...) ne pouvant s'opposer à lui (absence de gestion du risque, incapacité à convaincre mais à imposer). Le débilantipathicon ne peut pas être à ses yeux débilantipathicon puisque tous les autres le sont (principe de remise en cause, rappelez-vous du jeune scout au milieu de la forêt se disant "ah ben flûte, les andouilles, ils se sont tous perdus sauf moi!"). Le débilantipathicon ne peut pas se contenter de peu, puisqu'il n'a rien, alors il lui faut tout (concupiscence, médisance, malveillance). Le débilantipathicon détruit car il ne sait pas construire (complexe lié au passage manqué de l'état de nouveau-né à l'enfance constructive). Le débilantipathicon n'a pas d'imagination puisqu'il est limité par ses propres déficits, il en découle qu'il n'a pas d'humour non plus, car l'humour est esprit, et l'esprit est imagination (il n'est ainsi pas humain vu que l'humour est le propre de l'homme). Ainsi ne pouvant pas imaginer (concevoir) qu'un inconnu puisse exister, le débilantipathicon se complait dans ce qu'il connaît, l'ordinaire, le banal et refuse radicalement le nouveau, le différent (opposition systématique au changement). De ce fait, inconscient du nouveau, du différent, de l'au-dessus, et de l'à côté, la vision d'un monde à 360 degrés, source constante d'enseignement et de découverte, lui est inconcevable. Finalement, le débilantipathicon n'a que le mépris de la vie (et donc des autres) n'en ayant pas trouvé le sens, la raison ni la sagesse (la vie ne trouve souvent son sens qu'à l'approche de la mort).
Ainsi cher lecteur, parce que conforté dans son attitude si l'on ne s'oppose, j'ai pris la difficile décision d'à partir de dorénavant de calquer mon comportement sur celui du débilantipathicon, faisant fi de la bienséance, de la courtoisie, de la civilité et de la retenue. Agression verbale pour agression verbale, regard acerbe pour regard acerbe, plainte auprès du management pour le moindre comportement déplacé, j'appliquerai systématiquement, à la lettre et pour ainsi dire débilantipathiconnement la loi du talion. Certes, je ne caresse aucunement l'espoir de guérir la République Tchèque du débilantipathicon à moi tout seul, mais c'est la seule façon, et sans doute pas la meilleure, que j'ai trouvée pour soigner mes propres frustrations face à cette nuisible engeance.
lundi, mai 23, 2005
T'as vraiment merdé Georges!
Ben voilà, le dernier épisode de la guerre des étoiles est sorti, "super youpi hourra" que je me suis dit excité comme le gnafron que j'étais lors de la sortie du tout premier. Et chuis allé le voir, le film, enthousiasmé d'en voir un autre de "Star Wars" mais triste à l'idée que ce serait le dernier. Ben j'vous dis pas la cruelle déception. En deux mots (comme en cent) c'est "à chier" comme on dit vulgairement, mais sans la moindre équivoque. Sans dec Georges, comment as-tu pu faire une m... pareille, non mais sérieusement, c'est crétin comme un soap brésilien écrit par un poliomyéliteux encéphalitique atteint du syndrome parkinsonien, attristant. Padme (Amidala) est une inepte cruche pubertaire écervelée (et pourtant elle fut reine de Naboo?!), Anakin Skywalker est un meurtrier infanticide maniaco-dépressif (et pourtant Jedi?!), le sénateur Palpatine est le fils damné du diable, de Faust et de Méphistophélès (et pourtant sénateur d'une république de mille systèmes solaires), bref, c'est totalement inepte, l'histoire est parfaitement invraisemblable, les personnages sont stupidement débiles et incohérents, bref un navet total et le pire film de la saga.
Le summum de l'absurde, ce sont les triviales raisons pour lesquelles Anakin décide de basculer du côté obscure de la force, de massacrer à lui seul des centaines de personnes (dont ses meilleurs potes Jedi), et de devenir le bras droit armé d'un tyran mégalomane. On n'y croit pas. Honnêtement Georges, sur ce coup tu aurais pû t'abstenir, ou réfléchir un peu plus, à peine, mais un brin quand même, genre. Chais pas, mais ça, ça mérite un poing dans la gueule au minimum. Merdé cette fois-ci tu as, à chier ton film il est!
Le summum de l'absurde, ce sont les triviales raisons pour lesquelles Anakin décide de basculer du côté obscure de la force, de massacrer à lui seul des centaines de personnes (dont ses meilleurs potes Jedi), et de devenir le bras droit armé d'un tyran mégalomane. On n'y croit pas. Honnêtement Georges, sur ce coup tu aurais pû t'abstenir, ou réfléchir un peu plus, à peine, mais un brin quand même, genre. Chais pas, mais ça, ça mérite un poing dans la gueule au minimum. Merdé cette fois-ci tu as, à chier ton film il est!
lundi, mai 16, 2005
Pentecôte ou pas?
Et pendant que la France se demande si l'on (enfin vous, les Français, parce qu'en CZ on n'a pas ce genre de souci, genre) doit travailler ou non le lundi de Pentecôte, ben la Tchéquie se réveille d'une gueule de bois inoubliablement historique. Et vouais, champions du monde de hockey sur glace qu'on est, depuis hier soir, 3-0 qu'on leur a mis dans la vue aux Canadiens, trois à zéro, z'ont rien vu, champions du monde les Tchèques! Par contre ce matin je te dis pas, gueule de bois pour tous, et surtout pour moi, grave, mal partout. Finalement z'ont raison les Français, touche pas à mon lundi de pentecôte, et surtout pas à mon lundi de pentecôte de lendemain de championnat de hockey sur glace.
lundi, mai 09, 2005
Congés & vacances
Eh ouais, ben j'étais en congés il y a 2 semaines, j'y retourne mercredi, et donc forcément mon blog ne sera pas mis à jour d'ici la fin de la semaine prochaine (ben non). Alors je m'en excuse auparavant d'avance, mais faut bien que je me requinque aussi avant l'été (qui n'approche pas l'andouille). Cependant rassurez-vous chers lecteurs, je vais en profiter pour réfléchir à des améliorations substantielles de mon blog. Certaines me trottent dans la tête depuis quelques temps, faut juste y mettre un peu d'ordre, alors à la semaine prochaine, bonne semaine et bon week end.
lundi, mai 02, 2005
Y en a pas 1 pour rattraper l'autre
Eh ben voilà, on a un nouveau premier ministre. Bon, chacun peut en penser ce qu'il veut, de lui, de son programme, de sa femme (à voir, sérieusement!), mais le truc qui est dingue c'est son optimisme exubérant, chuis scié... A peine élu, il raconte sa première connerie, tiens, jugez par vous-même. Dimanche à la téloche, le mec il déclare s'attendre à ce que lors du vote de confiance à la Chambre des députés, son cabinet obtienne toutes les 101 voix qu'il lui faut. Sur 200 voix, moi je dis c'est top. T'imagines, un mec commence à gouverner le pays avec 1 voix de plus que le stricte minimum, et il est confiant le gars, tranquille, serein et placide. Sans dec, chuis scié. Le premier couillon qui va aller pisser pendant le vote il va s'en entendre parler à son retour... Enfin bon, on verra bien à l'usage ce qu'il vaut celui-là de ministre...
vendredi, avril 22, 2005
Mon 1000ème lecteur
Waaaaoooohhhhh, je viens de franchir le cap du 1000ème lecteur. Dingue, 1000 personnes sont arrivées sur mon blog. Dingue, je le crois pas. 1000 personnes, 3 mois, 21 articles, et 1 seul mec, moi, pour tout ça. Bon OK, je sais que ça ne veut rien dire, d'abord parce qu'un "hit" c'est juste un "hit", ça veut pas dire que la personne a lu le blog, ça ne veut pas dire qu'elle a lu tous les articles, ça ne veut pas dire qu'elle a aimé, en plus il y a plein de "hits" qui sont de moi (quand je vérifie après un nouvel ajout de blog), bref vous avez raison, ça ne veut rien dire du tout. Mais quand même, 1000, ça sonne bien. Enfin moi chuis content, alors le reste, je m'en fouts.
jeudi, avril 14, 2005
La crève, quelle maladie à la con
Incroyable, c'est mi-avril et j'ai chopé la crève. La méchante merdique pourrie qui pue et qui te met malade pendant 7 bons jours. Super! Enfin aujourd'hui ça va mieux, lundi je ne pouvais même pas bosser tellement je souffrais des poumons en toussant (douleur à mourir) et que j'avais gros bobo à toutes les articulations. Et hop, mardi, retour au burlingue. Bon je ne dis pas que c'était de gaîté de coeur mais pas le choix. En fait notre gouvernement socialiste a trouvé la solution, il me paye 7% de mon salaire net journalier en cas d'absence maladie, comme ça il est pénard, je retourne trimer au plus vite malgré la fièvre, les nausées, la tête dans le cul et le nez qui coule. C'est pas une invention géniale ça, de gouvernement de gauche democratique?
mercredi, avril 13, 2005
Gross, fous le camp!
Enfin, ça y est, cette espèce de pubertaire immature de Standa (Stanislav Gross, premier ministre) a enfin presque admis l'hypothèse d'envisager la possibilité d'éventuellement peut être consentir à démissionner.
Mais pas sûr, il y met des conditions le pendard. C'est dingue quand même une telle malhonnêteté intellectuelle de la part du numéro 2 du pays! Non seulement il est crédité du plus faible soutien qu'on puisse imaginer dans les sondages (à peine 18% de confiance il y a 3 semaines), non seulement son parti est arrivé en 3 ème position, en deçà des communistes (non reformés) aux 2 dernières élections (quelle honte), non seulement il se maintien au pouvoir face à une motion de censure grâce (et uniquement grâce) à l'abstention des mêmes communistes (non reformés), non seulement il est impliqué (et sa femme aussi) dans des combines douteuses de type politico-finanço-mafieuse, non seulement il a délibérément menti à plusieurs reprises au peuple et à ses représentants sur cette même affaire politico-finanço-mafieuse sans le moindre remord ni le moindre regret.
Bref non seulement il se comporte dans un pays de l'Union Européenne comme un bouffon arrogant, corrompu et incompétent s'accrochant au pouvoir d'une république bananière des Caraïbes comme l'immonde morbac aux poils des couilles, mais en plus il met des conditions à sa démission!
Sans dec, la dignité des politicards dans ce pays n'a pas encore achevé sa révolution.
Mais pas sûr, il y met des conditions le pendard. C'est dingue quand même une telle malhonnêteté intellectuelle de la part du numéro 2 du pays! Non seulement il est crédité du plus faible soutien qu'on puisse imaginer dans les sondages (à peine 18% de confiance il y a 3 semaines), non seulement son parti est arrivé en 3 ème position, en deçà des communistes (non reformés) aux 2 dernières élections (quelle honte), non seulement il se maintien au pouvoir face à une motion de censure grâce (et uniquement grâce) à l'abstention des mêmes communistes (non reformés), non seulement il est impliqué (et sa femme aussi) dans des combines douteuses de type politico-finanço-mafieuse, non seulement il a délibérément menti à plusieurs reprises au peuple et à ses représentants sur cette même affaire politico-finanço-mafieuse sans le moindre remord ni le moindre regret.
Bref non seulement il se comporte dans un pays de l'Union Européenne comme un bouffon arrogant, corrompu et incompétent s'accrochant au pouvoir d'une république bananière des Caraïbes comme l'immonde morbac aux poils des couilles, mais en plus il met des conditions à sa démission!
Sans dec, la dignité des politicards dans ce pays n'a pas encore achevé sa révolution.
mardi, avril 12, 2005
C'est dingue tout de même
Quelle histoire mes enfants, mais quelle histoire! D'abord le pape Jean-Paul II, maintenant le prince Rainier III, à quand le truc Machin IV (Sans compter qu'on a loupé le premier)? Décidemment, c'est une épidémie, ils ont tous chopé la mort. Bon, c'est vrai qu'ils étaient vieux les pauvres vieux, Rainier a régné 55 ans, le pape a papé 26 ans, alors place aux jeunes. N'empêche ceux-là ne faisaient (pas trop) de mal à personne. On aurait certainement préféré des Castro, des Pinochet... Ils sont dans la bonne tranche d'âge eux aussi, le coeur de cible pour Méphistophélès (ou St Pierre?), qu'est ce qu'ils attendent? Apparemment la mauvaise graine a des racines plus robustes.
lundi, avril 04, 2005
Karol Wojtyla & Jean Paul II
Si vous n'avez pas passé votre week-end sur la planète Krypton, alors ça n'a pas pu vous échapper: le Pape est mort. Ben vouais, pauvre gars, dans l'état où qu'il était. Ils auraient pas dû le mettre à la fenêtre la semaine dernière pour la fête des cloches, des zeufs et des lapins. D'abord parce qu'un article dans cet état c'est pas vraiment une pub incitant à l'achat, et ensuite parce qu'il était sûr qu'il allait s'enrhumer puis nous faire des complications de santé le pauvre vieux. Ben voila, c'est arrivé. Enfin maintenant au moins il a la paix. Les combinards, les rastaquouères, et tous ces hâbleurs pontificaux qui pullulent au Vatican vont devoir se trouver un autre dindon pour lui marteler dans le caberlot que le préservatif (même au goût banane) c'est diablerie, l'avortement (même d'un mongolien trisomique) c'est malédiction, et que la femme (même avec des bonnets triple G) n'a pas sa place aux côtés des princes de l'église. Bref, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il avait une bonne bouille de pépé gâteaux le Karol Wojtyla, et qu'on lui accorde une part de responsabilité dans la chute de la chienlit communiste, alors souhaitons lui bonne route dans l'au-delà.
vendredi, avril 01, 2005
PoiZon d'avril
Voilà, c'est le 1er avril, alors on va y avoir droit aux bonnes vannes bien vaseuses de la part des "sinistres le reste de l'année". Super, les chewing-gum en crottes de nez, les confitures au goût moutarde et autres prodigieuses bonnes blagues que ces tristes couillons vont nous servir. "Poisson d'avril! Ah ben je t'ai bien eu, hein?". Sans dec, le1er avril c'est pas la journée du poisson mais de l'andouille. Vivement demain!
mardi, mars 29, 2005
Ben voilà, Pâques c'est fini...
Et maintenant on va pouvoir se brosser grave avant de n'en ravoir du congé à l'oeil, parce que ça fait rien que de tomber quand il faut pas les fêtes. Quel "anus horribilis" de mes fesses... Et c'est pas fini, l'année prochaine pareil, alors si déjà vous vous brossez grave, profitez en pleinement pour les 2 années, vous gagnerez du temps à défaut de vacances.
vendredi, mars 25, 2005
Le ouiquinde de Pâques!
Hourra, c'est le ouiquinde prolongé de Pâques!
Alors vous chais pas, mais mes oeufs et moi allons rejoindre les autres cloches sur les routes.
Et n'oubliez pas dimanche de regarder la téloche, ils vont nous aérer le Pape à la fenêtre pour l'habituel "Fourbi et torbi". Celui qui devine à l'avance la couleur de sa calotte gagne un bréviaire du XIV ème siècle illustré par le dessinateur de mangas japonais "Issagih Pakazapé Takamaté Zôssi". Ite, misa est! Pax vobis.
Alors vous chais pas, mais mes oeufs et moi allons rejoindre les autres cloches sur les routes.
Et n'oubliez pas dimanche de regarder la téloche, ils vont nous aérer le Pape à la fenêtre pour l'habituel "Fourbi et torbi". Celui qui devine à l'avance la couleur de sa calotte gagne un bréviaire du XIV ème siècle illustré par le dessinateur de mangas japonais "Issagih Pakazapé Takamaté Zôssi". Ite, misa est! Pax vobis.
Fait hièche le printemps
Ca y est, le printemps est là. Le matin les piafs et le soleil me cassent les roupettes dés 5h, en journée les filles portent des jupettes top courtes, et le soir les tavernes sont archi-bondées.
Comment veux-tu, après ça, ne pas avoir des valises de teckel sous les mirettes toute la journée?
Comment veux-tu, après ça, ne pas avoir des valises de teckel sous les mirettes toute la journée?
lundi, mars 21, 2005
Le jour du printemps
Aujourd'hui c'est le printemps, mais c'est surtout lundi. Il fait 5 degrés, et on nous annonce des inondations possibles, voire probables, mais sous contrôle.
Sans dec, j'ai bien fait de me lever ce matin!
Sans dec, j'ai bien fait de me lever ce matin!
vendredi, février 25, 2005
Fumiers d’Orange (pas le fruit, l’opérateur de téléphonie mobile)
«Fumiers, vous avez réellement réussi à sacrément m’agacer en franchissant récemment et sans scrupule les limites des convenances, du savoir vivre bienséant, et de la cordiale relation client».
«Ah ouais ?»
«Ben ouais !»
Mi-novembre 2004 j’ai adressé un courrier au service client Orange l’informant que je souhaitais convertir mon forfait « compte mobile 1h » en « mobicarte ». Lorsque Orange accède à ma requête (fin Janvier 2005) je découvre avec surprise que mon crédit a totalement disparu !? (enfin pas tout à fait, Orange a tout de même eu l’extraordinaire générosité de créditer mon compte de la somme de 2 euros afin que je « découvre la mobicarte », merci Monseigneur, « touchez ma bosse »).
Vous comprendrez d’autant plus mon étonnement quant à la disparition de mon crédit que je disposais, certes, d’une somme de quelques 4 Euros sur le « compte mobil » mais également, et surtout, de 66 euros « mobicarte » que j’avais précautionneusement pris la peine de recharger en France afin de ne pas être à cours en République Tchèque. Ah oui, j’ai sans doute omis de vous préciser que je réside en République Tchèque, que je n’ai jamais pu recharger mon compte mobile en dehors de la France, que les demandes d’information auprès du « service Orange par email » sont restées infructueuses sinon « lettres mortes », et que les solutions fournies par le personnel des agences Orange lors de mes retours en France étaient invariablement identiques : « vous devez recharger votre compte en France ». Conseil avisé que j’ai en conséquence prudemment suivi.
A constatation des faits, je me suis donc à nouveau et naturellement retourné vers la seule assistance gratuite à ma disposition, en l’occurrence le « service Orange par email » afin de m’enquérir « quid de mon crédit ? ». Quelques jours plus tard, je recevais dans ma mail box un remarquable courrier laconique disant en substance et 4 lignes « Vous avez changé de forfait… votre crédit a été supprimé… eussiez-vous des questions, téléphonez au 0800… ». Et la cerise sur le gâteau: j’étais invité à recharger ma nouvelle « mobicarte » dans un délais de 2 mois, sans quoi icelle serait définitivement inactivée.
A la lecture dudit email, j’ai commencé par enrichir le vocabulaire de mes voisins d’abondantes expressions particulièrement bien adaptés à la situation du moment. Au bout d’un bon quart d’heure de véhéments propos dont le contenu ne devrait pas échapper à votre sagacité, je suis allé prendre une douche froide afin de stabiliser ma pression artérielle et laver la bave qui suintait de ma bouche. Finalement et après refroidissement, je me suis étiré, j’ai respiré profondément, et jeté la carte SIM dans les toilettes avant d’abondamment déféquer dessus, puis tirer la chasse d’eau ainsi qu’un trait définitif sur Orange.
Aujourd’hui l’urticaire a disparu, je suis serein, j’ai pris du recul, conservé mon calme et la maigre satisfaction de ne pas avoir succombé au côté obscure de la Force m'exhortant à prendre le premier avion pour Paris afin de faire valoir mon droit à grand renfort de coups de pieds au cul de l’imbécile responsable de cette navrante situation. C’est donc en toute quiétude et sans ressentiment aucun qu'à présent j’écris ces lignes.
• Parce que je ne peux pas recharger mon forfait en dehors de la France,
• Parce que je ne peux pas appeler n’importe quel correspondant se trouvant en dehors de la France ou du pays d’appel,
• Parce que je refuse d’appeler le 0800… à partir de la République Tchèque au prix de… pour m’entendre dire pendant 20 min qu’un opérateur incompétent va finir pas prendre mon appel et ne pas répondre à mon besoin,
• Parce que je dois sélectionner manuellement T-Mobile sur mon téléphone afin de pouvoir passer un appel à partir de la République Tchèque car Orange n’a pas d’accord commercial avec les 2 autres opérateurs,
• Parce que le « service Orange par email » ne réponds qu’à 1/4 de mes emails, avec un taux de réponse appropriée d’à peine 1/2,
• Parce qu’Orange ne distribue pas les MMS/SMS que j’envoie à partir de l’opérateur Eurotel en République Tchèque (sans doute encore une histoire d’accord commercial) alors qu’ils (MMS/SMS) me sont facturés,
• Parce que pour Orange la « mobilité » est circonscrite aux petites frontières de l’hexagone,
• Parce qu’Orange n’a pas jugé opportun ni approprié de m’informer que je perdrais la totalité de mon crédit en changeant de forfait,
• Parce ce qu’Orange m’a indûment dépouillé de 66 euros de recharge mobicarte qui étaient totalement indépendants de mon forfait « compte mobil »,
• Parce qu’après les nombreuses années durant lesquelles j’ai été un client honnête et lucratif pour cette entreprise, j’ai été traité inconséquemment (pour le moins),
• Parce qu’enfin, je suis fatigué de m'irriter avec Orange…
… donc pour l’ensemble (non exhaustif) de toutes les raisons évoquées ci-dessus, je ne veux plus, en aucun cas, entendre parler d’Orange Téléphonie Mobile. Désormais ma carte SIM flotte dans les méandres boueux des eaux usées de la ville de Prague (je suis désole maman, je sais que ce n’est pas écologique, mais j’étais en colère, très en colère…). Quant moi, j’irai m’enquérir des service mobiles des 2 autres opérateurs français lors de mon prochain séjour en France. Maigre consolation me direz-vous, certes, mais après tout, pour 66 euros, je ne vais tout de même pas aller demander des conseils à Oussama sur la manière efficace et expéditive de régler mes différent avec ces fumiers d’Orange.
«Ah ouais ?»
«Ben ouais !»
Mi-novembre 2004 j’ai adressé un courrier au service client Orange l’informant que je souhaitais convertir mon forfait « compte mobile 1h » en « mobicarte ». Lorsque Orange accède à ma requête (fin Janvier 2005) je découvre avec surprise que mon crédit a totalement disparu !? (enfin pas tout à fait, Orange a tout de même eu l’extraordinaire générosité de créditer mon compte de la somme de 2 euros afin que je « découvre la mobicarte », merci Monseigneur, « touchez ma bosse »).
Vous comprendrez d’autant plus mon étonnement quant à la disparition de mon crédit que je disposais, certes, d’une somme de quelques 4 Euros sur le « compte mobil » mais également, et surtout, de 66 euros « mobicarte » que j’avais précautionneusement pris la peine de recharger en France afin de ne pas être à cours en République Tchèque. Ah oui, j’ai sans doute omis de vous préciser que je réside en République Tchèque, que je n’ai jamais pu recharger mon compte mobile en dehors de la France, que les demandes d’information auprès du « service Orange par email » sont restées infructueuses sinon « lettres mortes », et que les solutions fournies par le personnel des agences Orange lors de mes retours en France étaient invariablement identiques : « vous devez recharger votre compte en France ». Conseil avisé que j’ai en conséquence prudemment suivi.
A constatation des faits, je me suis donc à nouveau et naturellement retourné vers la seule assistance gratuite à ma disposition, en l’occurrence le « service Orange par email » afin de m’enquérir « quid de mon crédit ? ». Quelques jours plus tard, je recevais dans ma mail box un remarquable courrier laconique disant en substance et 4 lignes « Vous avez changé de forfait… votre crédit a été supprimé… eussiez-vous des questions, téléphonez au 0800… ». Et la cerise sur le gâteau: j’étais invité à recharger ma nouvelle « mobicarte » dans un délais de 2 mois, sans quoi icelle serait définitivement inactivée.
A la lecture dudit email, j’ai commencé par enrichir le vocabulaire de mes voisins d’abondantes expressions particulièrement bien adaptés à la situation du moment. Au bout d’un bon quart d’heure de véhéments propos dont le contenu ne devrait pas échapper à votre sagacité, je suis allé prendre une douche froide afin de stabiliser ma pression artérielle et laver la bave qui suintait de ma bouche. Finalement et après refroidissement, je me suis étiré, j’ai respiré profondément, et jeté la carte SIM dans les toilettes avant d’abondamment déféquer dessus, puis tirer la chasse d’eau ainsi qu’un trait définitif sur Orange.
Aujourd’hui l’urticaire a disparu, je suis serein, j’ai pris du recul, conservé mon calme et la maigre satisfaction de ne pas avoir succombé au côté obscure de la Force m'exhortant à prendre le premier avion pour Paris afin de faire valoir mon droit à grand renfort de coups de pieds au cul de l’imbécile responsable de cette navrante situation. C’est donc en toute quiétude et sans ressentiment aucun qu'à présent j’écris ces lignes.
• Parce que je ne peux pas recharger mon forfait en dehors de la France,
• Parce que je ne peux pas appeler n’importe quel correspondant se trouvant en dehors de la France ou du pays d’appel,
• Parce que je refuse d’appeler le 0800… à partir de la République Tchèque au prix de… pour m’entendre dire pendant 20 min qu’un opérateur incompétent va finir pas prendre mon appel et ne pas répondre à mon besoin,
• Parce que je dois sélectionner manuellement T-Mobile sur mon téléphone afin de pouvoir passer un appel à partir de la République Tchèque car Orange n’a pas d’accord commercial avec les 2 autres opérateurs,
• Parce que le « service Orange par email » ne réponds qu’à 1/4 de mes emails, avec un taux de réponse appropriée d’à peine 1/2,
• Parce qu’Orange ne distribue pas les MMS/SMS que j’envoie à partir de l’opérateur Eurotel en République Tchèque (sans doute encore une histoire d’accord commercial) alors qu’ils (MMS/SMS) me sont facturés,
• Parce que pour Orange la « mobilité » est circonscrite aux petites frontières de l’hexagone,
• Parce qu’Orange n’a pas jugé opportun ni approprié de m’informer que je perdrais la totalité de mon crédit en changeant de forfait,
• Parce ce qu’Orange m’a indûment dépouillé de 66 euros de recharge mobicarte qui étaient totalement indépendants de mon forfait « compte mobil »,
• Parce qu’après les nombreuses années durant lesquelles j’ai été un client honnête et lucratif pour cette entreprise, j’ai été traité inconséquemment (pour le moins),
• Parce qu’enfin, je suis fatigué de m'irriter avec Orange…
… donc pour l’ensemble (non exhaustif) de toutes les raisons évoquées ci-dessus, je ne veux plus, en aucun cas, entendre parler d’Orange Téléphonie Mobile. Désormais ma carte SIM flotte dans les méandres boueux des eaux usées de la ville de Prague (je suis désole maman, je sais que ce n’est pas écologique, mais j’étais en colère, très en colère…). Quant moi, j’irai m’enquérir des service mobiles des 2 autres opérateurs français lors de mon prochain séjour en France. Maigre consolation me direz-vous, certes, mais après tout, pour 66 euros, je ne vais tout de même pas aller demander des conseils à Oussama sur la manière efficace et expéditive de régler mes différent avec ces fumiers d’Orange.
mardi, février 22, 2005
Le Giga EMail de Google
Alors je me suis dit comme ça, que comme j’ai eu la chance d’avoir été parrainé sur GMail pour ouvrir une boîte EMail d’1 giga, je me suis dit (comme ça) que ça serait sympa d’en faire profiter les aut’aussi. J’ai donc bazardé gentiment des invitations à ceux que j’aime (et croyez-moi qu’y en a des) puisque j’en ai 50 en tout (des invitations) que chais pas quoi en faire. Et qu’est ce je reçois en retour ? Hum… Ben des gens qui me disent que c’est sympa, mais qu’ils savent pas quoi en faire, qu’ils ont déjà une adresse Email, et que donc ben ils vont pas en avoir deux (et pourquoi pas, genre, regardez voir les couilles, y en a pas qu’une non plus et pour autant que je sache on les utilise non ? les 2…). Bon y en d’autres qui ont quand même sauté sur l’occasion pour passer de leurs pitoyables 20 ou 30 mégas à 1000, bravo. Z’allez voir que vous n'le regretterez pas, vu que c’est gratos.
Bref, pour ceux qui savent à quoi ça sert une boîte Email d’1 Giga, qui n’en ont pas et qui en voudraient, z’ont donc qu’à m’envoyer un joli Email et je leur enverrai une jolie invitation par retour de courrier.
(Pour plus d’info, allez voir sur le site www.gmail.com mais si tout marche bien, vous ne pourrez pas créer de compte, ben non, c'est sur invitaton...)
Bref, pour ceux qui savent à quoi ça sert une boîte Email d’1 Giga, qui n’en ont pas et qui en voudraient, z’ont donc qu’à m’envoyer un joli Email et je leur enverrai une jolie invitation par retour de courrier.
(Pour plus d’info, allez voir sur le site www.gmail.com mais si tout marche bien, vous ne pourrez pas créer de compte, ben non, c'est sur invitaton...)
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